Par Rédaction | Sport
Les Lakers vivent un début de saison contrasté malgré un bilan solide, et certaines décisions récentes de JJ Redick attirent l’attention. Parmi elles, la situation de Jarred Vanderbilt intrigue de plus en plus les observateurs. Le joueur, pourtant réputé pour son impact défensif, ne semble plus trouver sa place dans la rotation. À Los Angeles, ce choix interroge forcément tant le contexte était favorable à un rôle accru.
Depuis deux rencontres, Jarred Vanderbilt n’a pas foulé le parquet, alors même que les Lakers affrontaient deux fois l’Utah Jazz. Ces absences ne résultent pas d’un pépin physique mais bien d’une décision de JJ Redick, qui n’a pas utilisé l’ailier lors des victoires face à Utah. Plus étonnant encore, même lors des précédents matches où LeBron James, Rui Hachimura ou Gabe Vincent étaient indisponibles, Vanderbilt n’avait bénéficié que de quelques minutes symboliques.
Cette mise à l’écart intervient alors que Vanderbilt affichait pourtant une activité régulière dans ses rares apparitions, même si son rendement offensif restait faible. JJ Redick a été interrogé à plusieurs reprises sur ce choix et s’est montré particulièrement succinct en évoquant des critères liés à l’équilibre de l’équipe.
La rotation fragilisée et un profil difficile à utiliser
Sous l’autorité de Redick, l’organisation semble privilégier des profils plus polyvalents, capables de créer du spacing autour des stars. Le cas Vanderbilt illustre parfaitement cette direction : malgré son intensité, son incapacité à sanctionner derrière l’arc pèse lourd. Le joueur tourne cette saison à 4,6 points, 5,6 rebonds et 1,5 passe décisive, avec seulement 28,6 % de réussite à trois points. Sa présence offensive impose des ajustements importants, que Redick semble désormais peu enclin à accepter dans ses schémas.
L’avenir contractuel de Vanderbilt n’arrange rien : prolongé pour quatre ans en 2023, son contrat pèse plus de 48 millions de dollars, avec une option joueur en 2027-28. Cette durée complique toute éventuelle tentative de transfert, les autres organisations se montrant généralement frileuses avec des joueurs dont le tir reste problématique. Pour les Lakers, cette réalité limite les marges de manœuvre, et renforce encore l’importance de trouver un rôle viable à l’ailier.
Cependant, un élément pourrait rebattre les cartes : la blessure de Deandre Ayton lors du dernier match face au Jazz. Touché au genou, le pivot pourrait manquer du temps de jeu, et Redick devra peut-être revoir l’utilisation de ses intérieurs. Vanderbilt pourrait alors dépanner en small-ball 5, un rôle qu’il a déjà occupé ponctuellement dans le passé.
Les Lakers, actuellement solides avec un bilan de 12-4, s’apprêtent à affronter les Clippers, qui vivent une période difficile. Cette rencontre pourrait représenter un tournant pour Vanderbilt : une troisième absence consécutive confirmerait une tendance lourde, tandis qu’un retour dans la rotation offrirait une bouffée d’air dans une situation qui devient inquiétante. Le joueur attend désormais de savoir si JJ Redick décidera enfin de le réintégrer, même partiellement, dans les plans de la franchise.
