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Par Rédaction | Sport
Les Lakers poursuivent leur marche en avant malgré un début de saison marqué par l’absence prolongée de LeBron James. Dans l’ombre des performances de Luka Doncic et Austin Reaves, certains nouveaux visages semblent déjà avoir modifié l’identité profonde de l’équipe.
Pour beaucoup d’observateurs, Los Angeles abordait cet exercice avec davantage de doutes que de certitudes. L’effectif avait été remodelé, des rôles essentiels devaient être assumés par des joueurs en quête de repères, et l’équilibre général restait fragile. Pourtant, les premières semaines ont révélé une organisation plus dure, plus disciplinée, et surtout portée par une cohésion renouvelée. Une dynamique qui doit beaucoup aux recrues intégrées discrètement mais efficacement.
C’est dans ce contexte que LeBron a tenu à mettre en lumière ceux que l’on attendait le moins : Deandre Ayton, Jake LaRavia et Marcus Smart. Sur le podcast Mind the Game, il a loué leur influence immédiate : « On peut parler de ce que Luka et AR font depuis le début… mais ce que j’aime, c’est ce que DA, Jake et Marcus ont apporté à l’équipe. Un niveau supplémentaire de dureté, un autre niveau de création. L’autre soir, Marcus a pris sept interceptions, DA a dominé au rebond et a été très efficace offensivement. » Une reconnaissance rare, mais révélatrice de leur valeur actuelle.
Un trio qui redéfinit la structure des Lakers
Les attentes entourant Ayton et LaRavia étaient raisonnables, parfois même timides, tant leur intégration paraissait incertaine. Ayton, longtemps critiqué pour son irrégularité, s’est rapidement imposé comme une présence intérieure solide, apportant rebonds, verticalité et précision près du cercle. LaRavia, lui, a trouvé sa place dans un rôle de connecteur précieux, multipliant les déplacements intelligents et stabilisant les séquences offensives. Leur complémentarité a offert à Los Angeles une diversité qui lui manquait cruellement l’an dernier.
Mais celui qui concentre désormais les regards, c’est Marcus Smart, véritable point d’équilibre entre les différentes unités de l’équipe. Malgré un temps de jeu limité, son empreinte est indiscutable : intensité défensive constante, lecture du jeu affûtée, capacité à organiser les possessions lorsque Doncic ou Reaves soufflent. Son influence statistique confirme d’ailleurs ces impressions, puisqu’il figure parmi les joueurs les plus impactants de la rotation.
Cette montée en puissance collective modifie peu à peu le plafond perçu des Lakers. Bien sûr, la route vers un niveau comparable à celui des meilleures organisations de la ligue reste longue. Les plus sceptiques estiment que Los Angeles manque encore d’un surplus de talent brut pour inquiéter les favoris. Toutefois, cette version plus robuste, plus profonde et mieux structurée représente déjà un bond notable par rapport à la saison précédente.
Reste désormais à savoir si cette alchimie peut perdurer et résister aux exigences d’un calendrier toujours plus impitoyable. Si Ayton, LaRavia et Smart maintiennent ce niveau d’engagement, les Lakers pourraient progressivement s’installer parmi les équipes les plus cohérentes de la conférence.
