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Par Rédaction | Sport
LeBron James se retrouve une nouvelle fois au centre des discussions après une prestation étonnamment passive et des gestes qui interrogent. Certains observateurs y voient des signes de malaise au sein de l’équipe, d’autant plus que certaines séquences récentes ont alimenté les spéculations.
Les interrogations se sont multipliées après la lourde défaite des Lakers face aux Suns, où LeBron a semblé en retrait dans plusieurs phases du jeu. Ses attitudes sur certaines actions ont poussé plusieurs anciens joueurs à s’exprimer publiquement, et notamment Deron Williams, qui a partagé son ressenti dans un contexte déjà tendu. Les remarques portent en grande partie sur sa relation avec Luka Doncic, arrivée au cœur des débats alors que rien ne laissait penser à un malaise particulier. La franchise doit désormais gérer ce bruit extérieur, qui pourrait impacter la dynamique actuelle.
C’est dans ce climat que Deron Williams, ancien partenaire de LeBron, a livré une analyse directe concernant le comportement du vétéran sur le parquet. Selon lui, plusieurs gestes récents n’auraient rien d’anodin et pourraient traduire un état d’esprit particulier. Il a expliqué avoir observé des situations où James semblait éviter certains échanges avec Luka Doncic, notamment lors de contacts ou de chutes au sol. Pour illustrer son propos, il a déclaré : « J’ai vu des séquences où on aurait dit qu’il ne supportait pas vraiment Luka. Pas de poignée de main, pas d’aide quand il tombe… J’ai vu au moins sept actions comme ça. » Une vision des choses qui divise, mais qui relance les discussions autour de son attitude.
Le malaise grandit-il réellement à Los Angeles ?
Sous le feu des critiques, d’autres moments précis ont été disséqués par les fans et les analystes, notamment une action impliquant Kris Dunn, où LeBron, pourtant tout proche, n’a pas réagi après une faute sur Doncic. Ce sont ensuite les coéquipiers, notamment Jaxson Hayes, qui ont pris le relais dans ce type de situations. Ces séquences isolées ne suffisent pas à tirer des conclusions définitives, mais elles nourrissent un sentiment diffus qui plane autour de la franchise.
La situation s’est encore complexifiée lors de la rencontre face aux Suns où, en plus d’une performance très en dessous de ses standards, LeBron a ignoré à plusieurs reprises les appels de JJ Redick depuis le banc. Une attitude pointée du doigt par les supporters, déjà sensibles aux tensions supposées entre les leaders offensifs. La défaite, qui mettait fin à une série de sept victoires, est venue accentuer l’analyse de chaque détail, chaque réaction, chaque signe interprétable venant de la star de 40 ans.
Malgré tout, LeBron a tenté de calmer le jeu en conférence de presse, assurant que l’équipe suivait ce qui fonctionnait actuellement dans la construction offensive. Il a expliqué que le rôle de meneur principal reposait logiquement sur celui qui se trouvait en réussite au fil des rencontres. Il a répondu de manière mesurée lorsqu’on lui a demandé si la balle devrait revenir davantage dans ses mains : « Oui, on suit ce qui fonctionne. On peut changer de rythme si besoin, mais ce soir, on n’a simplement pas joué notre basket habituel. C’est un match, rien de dramatique. »
Le calendrier ne laissera de toute façon que peu de temps pour polémiquer, puisque les Lakers enchaînent rapidement avec un déplacement à Toronto. Face à une équipe du Canada en pleine forme, LeBron devra afficher un tout autre visage s’il veut éviter que ces discussions ne prennent encore plus d’ampleur. Si la franchise connaît une période plus compliquée, le débat autour du partage des responsabilités offensives pourrait s’intensifier, surtout si les performances collectives venaient à pâtir de cette situation.
