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Par Rédaction | Sport
Une opportunité inattendue semble se présenter aux Lakers, alors que Chris Paul vient tout juste d’être libéré. Son arrivée pourrait bouleverser l’équilibre du vestiaire, et faire beaucoup de bien en vue de jouer le titre.
Le départ soudain de Chris Paul des Clippers a immédiatement relancé les spéculations autour de son avenir. À 40 ans, le meneur a déjà annoncé que cette saison serait sa dernière, mais il ne compte pas la terminer dans l’ombre. La fin de son aventure avec la franchise rivale a été marquée par des tensions internes et par des divergences sur la manière de diriger un groupe, un style jugé trop frontal pour un effectif en difficulté. Avec un spot encore libre dans leur effectif, les Lakers se retrouvent logiquement liés à son nom.
L’intérêt de Los Angeles ne se résume pas seulement à la proximité géographique ou à l’amitié profonde entre Paul et LeBron James. L’idée d’ajouter un meneur au QI basket exceptionnel séduit forcément une équipe qui cherche constamment à optimiser ses minutes sans LeBron. Le fait que la famille de Paul réside déjà à Los Angeles renforce naturellement l’hypothèse. Certaines projections indiquent d’ailleurs que plusieurs équipes surveillent sa situation, mais que la présence de James pourrait offrir un avantage non négligeable aux Lakers.
Une piste séduisante mais pleine de nuances
Avant toute prise de décision, les Lakers évaluent avec attention ce que Paul peut encore offrir dans un rôle réduit. L’objectif serait simple : une quinzaine de minutes par match, organiser l’attaque en sortie de banc et alléger la charge de LeBron et Luka Doncic. Tyronn Lue, dont la relation avec Paul s’est révélée conflictuelle, a résumé la situation d’une phrase lourde de sens lorsqu’un journaliste lui a demandé si CP3 avait vraiment pénalisé son équipe : “Je ne pense pas que notre début de saison catastrophique vienne de son jeu, mais ce n’était simplement plus un bon fit pour ce qu’il recherchait.”
Le parcours de Chris Paul parle de lui-même : l’un des meilleurs meneurs défensifs et offensifs de sa génération, deuxième meilleur passeur et intercepteur de l’histoire, et un joueur dont la régularité a marqué deux décennies. Mais à son âge, la question n’est plus de savoir s’il possède encore du talent — c’est sa capacité à suivre le rythme actuel de la NBA qui inquiète davantage.
La situation physique de LeBron James pousse également les dirigeants à la prudence. Après avoir manqué les quinze premiers matchs de la saison en raison d’une sciatique, LeBron peine encore à retrouver son souffle et ses standards habituels. Miser sur un autre vétéran susceptible de fatiguer rapidement pourrait fragiliser l’équilibre déjà délicat de l’équipe.
Malgré ces réserves, l’idée reste loin d’être écartée. Paul apporterait un leadership naturel, une maîtrise absolue du tempo et une capacité rare à stabiliser un collectif. Dans une équipe où LeBron et Doncic monopolisent la création, le simple fait d’avoir un conducteur de jeu fiable pour orchestrer la second unit pourrait devenir un luxe précieux. Son expérience des grands moments, combinée à son lien personnel avec James, est également un argument qui pèse dans la balance.
