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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
L’intérêt des Lakers pour un renfort défensif sur les ailes commence à prendre une tournure inattendue. Derrière leur excellent début de saison, quelques failles apparaissent et interrogent en interne. L’organisation semble déjà anticiper les exigences du printemps et cherche à combler un manque devenu trop visible. Un nom revient alors avec insistance, capable à lui seul de transformer une dynamique entière.
Les Lakers affichent de grandes ambitions offensives avec un trio qui dynamite les défenses adverses. Pourtant, certaines rencontres rappellent cruellement leurs limites pour contenir les extérieurs dominants de la conférence Ouest. Les dirigeants s’interrogent : pour résister sur la durée, faut-il ajouter un spécialiste défensif capable d’absorber les plus grosses missions du périmètre ? Selon plusieurs sources, Los Angeles étudie déjà des pistes concrètes.
L’une d’elles mène directement à Herb Jones, dont la polyvalence défensive fait l’unanimité dans les front offices. Son nom circule de plus en plus, notamment après un rapport évoquant une exploration active de plusieurs organisations, dont les Lakers selon l’insider Brett Siegel. Kevin O’Connor a même appuyé l’idée en la qualifiant de « parfait ajustement » pour Los Angeles, tout en suggérant qu’un montage incluant Dalton Knecht, Gabe Vincent et des atouts de draft pourrait séduire la Nouvelle-Orléans.
Un profil défensif qui changerait la donne pour Los Angeles
Jones représente aujourd’hui l’un des défenseurs les plus redoutés de toute la ligue, capable de couvrir plusieurs positions sans jamais perdre en intensité. Sa lecture du jeu, son timing et sa capacité à réduire l’espace autour des créateurs adverses en font un atout rarissime. C’est précisément ce genre de profil qui manque aux Lakers, dont les cadres offensifs n’affichent plus l’impact défensif nécessaire face aux meilleurs scoreurs de la ligue.
Le contexte contractuel de Jones ajouterait une dose de complexité mais aussi d’intérêt au dossier. Prolongé pour trois saisons, il ne deviendra échangeable qu’à partir du 14 janvier. Los Angeles, comme d’autres organisations ambitieuses, commence donc à poser les bases d’un futur deal sans pouvoir agir immédiatement. Les contours d’un échange commencent toutefois à se dessiner, notamment autour de Rui Hachimura, Knecht, Jarred Vanderbilt et plusieurs éléments d’avenir.
Une éventuelle arrivée de Jones ouvrirait un tout nouveau champ de possibilités dans la structure défensive de JJ Redick. Sa présence soulagerait considérablement LeBron James, désormais plus utile à la création qu’à la chasse aux extérieurs explosifs. Elle offrirait aussi à Luka Dončić et Austin Reaves un filet de sécurité face aux attaques ciblées, fréquentes en playoffs. Avec un tel stabilisateur, les Lakers pourraient aligner des cinq majeurs plus équilibrés, moins vulnérables et davantage capables de dicter le tempo défensif.
La question reste néanmoins de savoir si Los Angeles possède l’offre la plus compétitive. Golden State peut proposer Jonathan Kuminga ou Moses Moody, deux profils qui intéressent fortement plusieurs organisations. Les Lakers disposent d’arguments, mais rien ne garantit qu’ils contrôleront réellement ce marché ultra concurrentiel. À ce stade, seule la détermination affichée par leurs dirigeants laisse penser qu’ils ne laisseront pas passer leur chance.
