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Par Rédaction | Sport
Au-delà du tir décisif de Rui Hachimura contre les Raptors, c’est un pari insensé d’un fan et la fin d’une incroyable série de LeBron James qui ont cristallisé toutes les discussions. Une tension sportive doublée d’un vertige numérique, comme seule la NBA sait en offrir.
Si l’absence de Luka Doncic laissait penser que LeBron porterait le poids offensif de la soirée, rien ne s’est déroulé comme prévu. Son tir l’a abandonné du début à la fin, l’obligeant à s’en remettre à son sens du jeu dans les dernières secondes. En parallèle, les internautes étaient loin de se douter qu’un parieur venait de perdre une somme astronomique sur une statistique que beaucoup pensaient inébranlable. Le décor d’une fin de série historique était planté.
Et lorsque la victoire a été scellée, la stupeur a envahi les réseaux : James n’avait pas atteint la barre symbolique des dix points. Après 1 297 matchs consécutifs au-dessus de ce seuil, la série s’est écroulée avec seulement huit points inscrits. C’est alors qu’un fan a secoué la toile en confessant sa détresse, écrivant que « LeBron me doit officiellement 15 000 dollars », conséquence d’un pari totalement disproportionné pour un gain minime. Son message est rapidement devenu viral, symbole de l’irrationalité de la nuit.
Une série historique qui s’effondre dans un timing inattendu
La mise du supporter défiait toute logique : risquer 15 000 dollars pour un retour d’à peine 576 dollars relevait du pari émotionnel plus que de la stratégie. Mais pendant dix-huit ans, LeBron avait rendu ce genre de décision presque “raisonnable”. Pourtant, les signes d’usure se multipliaient depuis plusieurs semaines : un match à 11 points pour débuter la saison, un autre à 10 points contre Phoenix malgré un temps de jeu élevé, de quoi inquiéter les analystes qui y voyaient un possible virage. Ce match contre Toronto a simplement confirmé que même les séries les plus légendaires trouvent une fin.
Interrogé à chaud sur la fin de sa série, LeBron n’a montré aucune émotion particulière, lâchant simplement : « Rien. On a gagné. » Un détachement qui a surpris au premier abord, mais qui résume parfaitement son état d’esprit : la victoire avant toute considération individuelle. Ce choix de passe vers Hachimura, alors qu’il aurait pu forcer le tir pour préserver la statistique, donne du relief à cette déclaration. Il illustre l’évolution d’un joueur pour qui l’efficacité collective a parfois plus de valeur que les chiffres.
Cette soirée rappelle également que l’âge finit toujours par se faire sentir, même chez les joueurs les plus exceptionnels. À 40 ans et dans sa 23e saison, James montre encore des éclairs de domination, mais ses pourcentages de tir vacillent parfois, comme ce terrible 4-sur-17. La symbolique de cette panne offensive au moment précis où son équipe avait besoin de lui en attaque rend la fin de la série encore plus marquante. Les supporters le ressentent : l’histoire bascule doucement vers un nouveau chapitre.
Entre le pari absurde d’un fan désabusé, la précision chirurgicale d’une dernière passe décisive et la fin d’une série qui semblait éternelle, cette rencontre restera dans les mémoires. Mais que les choses soient évidemment clair : LeBron ne doit pas un centime à ce supporter. Ça sera à lui d’assumer son erreur de jugement, et à lui seul.
