Par Rédaction | Sport
Alors que la série de LeBron James a pris fin contre les Raptors, les réactions fusent depuis quelques jours. Parmi elles ? Danny Green, assez étonné d’assister à tout ça. Pour beaucoup, c’est un signe plutôt inquiétante pour la suite.
Depuis son retour de blessure, LeBron James alternait entre éclairs de génie et signes de fatigue, mais rien ne laissait présager un effondrement aussi abrupt. Ses deux derniers matchs ont montré un joueur méconnaissable, loin de son impact habituel, et certains anciens coéquipiers n’ont pas caché leur inquiétude. La franchise tente d’apaiser l’environnement, mais la discussion dépasse désormais le cadre d’une simple performance isolée.
Danny Green, ancien des Spurs et des Lakers, a été l’un des premiers à exprimer sa surprise, voire sa tristesse, face au visage montré par LeBron cette semaine. Pour lui, le contraste entre ses performances habituelles et ce qui s’est passé ces derniers jours est trop évident pour être ignoré. Un problème pour la suite des Lakers ?
Le regard inquiet d’un ancien champion
Les mots de Green résonnent d’autant plus fort qu’il connaît le King de l’intérieur. Pour lui, le choc vient de la rapidité de la chute, bien plus que du fait que la série de 10 points se soit arrêtée. « C’est triste, vraiment triste. Ce n’est pas que la série soit terminée, c’est la manière dont elle prend fin », a-t-il expliqué, déçu de voir LeBron lutter autant. L’ancien arrière a ajouté qu’il ne s’attendait pas à un tel mur, après une saison précédente où James figurait encore parmi les meilleurs joueurs de la ligue.
L’analyse ne s’est pas arrêtée là. Green a insisté sur l’impression que quelque chose s’était brisé soudainement. « Voir le déclin arriver d’un coup comme ça, c’est choquant. On n’est pas habitués à le voir ainsi », a-t-il poursuivi, rappelant que même lors des rares baisses de régime passées, LeBron trouvait toujours rapidement des réponses. Pour la première fois, l’inquiétude semble dominer chez ceux qui l’ont côtoyé.
Brian Windhorst, qui suit James depuis deux décennies, a apporté une analyse différente, rappelant que le vétéran évolue dans des conditions inédites. Il a manqué le training camp, la présaison et les 14 premières rencontres, tout en gérant une sciatique particulièrement douloureuse. LeBron lui-même l’a reconnu après la victoire contre Toronto : « Je suis encore en train de retrouver mon rythme. Je n’ai jamais manqué toute une présaison, encore moins les premières semaines d’une saison. J’essaie de recoller morceau par morceau ».
Désormais, les regards se tournent vers les prochaines semaines, cruciales pour déterminer s’il s’agit seulement d’une parenthèse ou du véritable début du déclin. LeBron a souvent défié toutes les logiques biologiques et statistiques, mais personne n’est éternel. La NBA scrute, les Lakers espèrent, et les fans attendent de voir si le King peut encore inverser le cours d’une tendance qui commence, pour la première fois depuis vingt ans, à faire débat.
