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Par Rédaction | Sport
LeBron James, revenu récemment après une absence liée à une sciatique, semble avoir décidé d’aborder cette nouvelle phase aux Lakers avec une lucidité rare. Un choix qui surprend, intrigue, et surtout, impressionne jusque chez ceux qui l’ont autrefois affronté au plus haut niveau.
Paul Pierce, longtemps considéré comme l’un de ses adversaires les plus ardents, fait désormais partie de ceux qui observent ce virage avec un certain respect. De loin, il perçoit ce que beaucoup peinent à admettre : LeBron n’est plus le moteur unique, mais une pièce supplémentaire dans une mécanique qui tourne sans lui au centre. Et c’est justement ce rôle redéfini qui alimente aujourd’hui les débats.
Car cette saison, les Lakers carburent grâce au duo explosif Luka Doncic – Austin Reaves. Face à ce nouvel équilibre, James n’impose plus son règne, il s’y adapte. Une évolution déroutante pour un joueur habitué à porter l’ensemble de son organisation, mais qui semble répondre à une logique de longévité et d’efficacité collective. Même Pierce avoue être surpris d’un tel repositionnement.
Un comportement rare chez un joueur de ce calibre
C’est dans ce contexte que Paul Pierce a tenu à saluer cette capacité d’adaptation. L’ancienne star des Celtics a reconnu son étonnement : « Je ne pensais pas voir ça de LeBron. Il n’a jamais eu à s’adapter. Tout a toujours été construit autour de lui », explique-t-il, avant d’ajouter que « depuis son retour, il s’intègre, et je ne pensais pas que ça fonctionnerait… mais s’il s’engage mentalement dans ce rôle, les Lakers vont devenir un problème. »
Cette vision s’inscrit parfaitement dans ce que l’on observe sur le terrain. James joue moins, tire moins, mais influence tout autant : facilitateur, organisateur, stabilisateur. Sa décision récente d’abandonner un tir potentiel de la gagne pour trouver Rui Hachimura dans le corner en est un symbole, une preuve qu’il privilégie désormais la dynamique collective.
Le début de saison renforce d’ailleurs cette idée : les Lakers, solides et efficaces, dominent par le jeu de leurs jeunes leaders. Avec un Doncic en mode MVP et un Reaves en pleine explosion, la franchise a trouvé un modèle offensif où James n’a plus à assumer un poids écrasant. Ce nouvel équilibre soulage ses responsabilités tout en maximisant son intelligence de jeu.
Reste que cette transformation n’est pas anodine pour une superstar de ce calibre. Pierce le rappelle : rares sont les légendes capables de redéfinir leur contribution sans résistance. Pour beaucoup, l’ego, l’habitude ou le passé les en empêchent. La majorité refuse de descendre d’un piédestal bâti sur des années de domination. LeBron, lui, semble accepter ce passage avec lucidité, ce qui le distingue encore davantage.
