Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Les Lakers ont retrouvé le sourire face aux Philadelphia 76ers, mais une scène inattendue a volé la vedette après la rencontre. Deandre Ayton, pourtant mis en avant par JJ Redick pour son travail défensif, a avoué ne pas comprendre pourquoi son coach l’avait complimenté. Un moment lunaire qui en dit long sur la relation étonnante entre le pivot et son entraîneur.
Au-delà de cette séquence très étonnante, la victoire à 112-108 a surtout rappelé l’importance de Deandre Ayton dans le dispositif actuel de Los Angeles. Sa présence intérieure, sa capacité à absorber les écrans et à protéger le cercle ont contribué à l’effondrement offensif des Sixers après la pause. Une recrue qui continue de faire du bien.
Mais c’est bien la réaction du pivot de 27 ans qui a fait le tour des réseaux. Lorsqu’un journaliste lui a expliqué que Redick avait salué sa défense, il n’a pas hésité une seconde : « Je vais être honnête, je ne sais pas pourquoi il a dit ça… Je remercie le coach, mais je ne sais même pas ce que j’ai fait là-bas. » Une franchise rare à ce niveau, révélatrice du personnage.
Une soirée qui résume bien le rôle d’Ayton
Interrogé en conférence de presse, JJ Redick a expliqué pourquoi il estimait son pivot déterminant. « On a encaissé 60 points en première mi-temps, puis on a défendu comme il fallait ensuite. DA a mené cette charge. Il a été perturbateur en drop, il a récupéré des ballons, contré des tirs, switché sur Maxey… Tout ce dont on avait besoin dans ce deuxième acte. »
Ayton a terminé avec 14 points à 7/7, 12 rebonds, 2 passes, 1 interception et 1 contre, des statistiques solides qui confirment son influence discrète mais réelle. Son efficacité offensive continue d’impressionner, tout comme sa capacité à exécuter le plan sans chercher la lumière.
La défense collective des Lakers a d’ailleurs étouffé les 76ers en seconde période : seulement 48 points marqués et 33,3 % au tir. Une première pour la franchise de Philadelphie, qui n’avait été limitée sous la barre des 50 points en une mi-temps qu’à quatre reprises cette saison. Souvent critiqué depuis ses débuts dans la ligue pour son manque de constance défensive, Ayton semble trouver un second souffle à Los Angeles.
Le pari peu convaincant sur le papier — un contrat de deux ans à 16,6 millions — se transforme progressivement en vraie bonne affaire. Il tourne actuellement à 15,3 points, 8,8 rebonds et 1,1 contre par match, avec un remarquable 70,6 % de réussite au tir. Une production propre, une implication croissante, et surtout un rôle parfaitement assumé dans une organisation qui sait comment l’utiliser.
