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Par Rédaction | Sport
Dans un climat où chaque mot autour des Lakers est scruté, une nouvelle déclaration venue de l’entourage de LeBron James a rapidement attiré l’attention. Et Luka Doncic pourrait bien être le premier visé.
Depuis l’arrivée de Luka Doncic à Los Angeles, les discussions concernant sa condition physique ont été nombreuses. La saison dernière, conclue par une élimination au premier tour contre Minnesota, avait mis en lumière certaines failles défensives, souvent liées à sa préparation. C’est dans ce contexte tendu que les propos de Rich Paul ont résonné, laissant planer l’idée que la franchise n’aurait pas traité ce point avec suffisamment de fermeté.
Car si Paul parlait officiellement de culture collective, certains extraits ont été perçus comme plus ciblés. Sur le plateau du nouveau podcast qu’il coanime, il a déclaré : « LeBron a toujours été un pro, peu importe ce qu’était Miami. Il n’y a jamais eu de sujets sur son poids ou de condition physique, rien de tout ça ». Quelques instants plus tard, il a ajouté, en réponse à une remarque sur la gestion des stars : « Je ne pense pas que tu aies besoin de te plier à Luka ou à qui que ce soit ». Deux phrases qui ont immédiatement été comprises comme un rappel à l’ordre masqué.
Une culture d’exigence à renforcer selon Rich Paul
Pour Paul, la comparaison avec Miami n’a rien d’anodin. Il a insisté sur la rigueur instaurée par Pat Riley et sur un cadre dont personne ne doit s’affranchir, quel que soit son statut. Il estime que les Lakers pourraient capitaliser sur cet exemple pour instaurer des standards plus fermes, notamment en matière de préparation physique. Une critique à peine voilée d’un système qui, selon lui, a parfois trop ménagé certaines individualités.
Cette réflexion intervient alors que Luka Doncic sort de l’été le plus productif de sa carrière. Ciblé pour sa défense et son impact physique l’an passé, il a complètement revu son hygiène de vie : régime sans gluten, réduction drastique du sucre, jeûne intermittent et préparation individualisée. Le résultat se voit dans ses statistiques, puisqu’il tourne aujourd’hui à 35 points, plus de 9 rebonds et 9 passes de moyenne, tout en affichant une agressivité nouvelle pour provoquer des fautes.
Reste que la sortie de Rich Paul soulève une vraie question sur la culture interne actuelle des Lakers. Si les joueurs de top niveau bénéficient de certains aménagements, l’agent rappelle que ces passe-droits ne doivent jamais toucher aux fondations de l’organisation. La gestion de l’effort, la discipline physique et la structure quotidienne sont, selon lui, les bases d’une franchise prête pour le titre. Et cette exigence, Miami l’a érigée en modèle depuis deux décennies.
Dans le vestiaire, ces déclarations pourraient renforcer une dynamique déjà amorcée : celle d’un groupe déterminé à rattraper les erreurs de la saison précédente. JJ Redick, conscient des enjeux, a d’ailleurs insisté dès le training camp sur la nécessité d’atteindre une « forme de champion ». Un message clair, qui résonne encore plus fort maintenant que les performances individuelles de Doncic suivent la même trajectoire.
