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Par Rédaction | Sport
À mesure que les saisons s’enchaînent, la présence de LeBron James continue de défier les certitudes. À 40 ans, l’icône des Lakers évolue dans une zone où très peu de joueurs ont jamais mis les pieds. Pourtant, malgré l’usure et le poids du temps, chaque apparition semble encore chargée d’une portée historique, et chaque sortie du King ravive un débat qui prend de l’ampleur : jusqu’où peut aller une carrière déjà unique en son genre ?
La campagne 2025-26 avait pourtant démarré sur une note inquiétante. Une sciatique l’a ralenti, perturbant son rythme et mettant fin à une série de 18 saisons avec au moins 10 points inscrits à chaque match. Pour la première fois depuis longtemps, des signes de fragilité semblaient trahir une forme d’inéluctable. Mais LeBron a rapidement rappelé qu’il n’est jamais prudent de l’enterrer trop tôt, en répondant avec 29 points contre Philadelphie quelques jours plus tard.
C’est dans ce contexte que Danny Green, son ancien coéquipier aux Lakers, s’est avancé sur l’avenir de la superstar. Selon lui, « je ne le vois pas aller jusqu’à une 24e saison. Je pense que c’est terminé, et il faut l’apprécier. Je crois que c’est la dernière année de LeBron James », a-t-il assuré en expliquant que le symbole d’un départ après 23 saisons – comme son numéro – renforcerait encore la dimension presque poétique du moment. Il rappelle que LeBron, fidèle à sa discrétion sur ces sujets, ne décidera probablement rien avant la fin des Finales NBA.
Une dernière danse qui plane au-dessus de la saison
La notion de dernière saison ajoute d’ailleurs une charge émotionnelle particulière à chaque rencontre. James continue de produire à un niveau que la quasi-totalité des joueurs de son âge n’a jamais approché, maintenant les Lakers dans la course tout en portant une influence qui dépasse largement la feuille de statistiques. Ce mélange de longévité, de discipline et d’exigence explique en partie pourquoi il reste si difficile d’imaginer la NBA sans lui.
Si Danny Green voit déjà le rideau se baisser, d’autres estiment que James pourrait repousser une fois encore les limites. Son goût pour la compétition, son hygiène légendaire et sa capacité à réinventer son jeu laissent ouverte une porte que seul lui peut fermer. Comme souvent, il garde le contrôle du récit, refusant de céder à la pression du moment ou de répondre à l’empressement extérieur.
Qu’il décide ou non de poursuivre, un constat domine : la ligue vit une période exceptionnelle. LeBron James, au crépuscule de sa carrière, continue de rappeler pourquoi il est considéré comme l’un des plus grands joueurs de tous les temps. Et comme le souligne Green, il est urgent de mesurer la chance d’assister encore à ces soirées où l’histoire continue de s’écrire devant nos yeux.
Car tôt ou tard, la lumière se déplacera vers une nouvelle génération. En attendant, la NBA savoure encore chaque geste, chaque séquence et chaque éclair du King, conscient qu’il est désormais plus près de la sortie que du début de la route. Mais pour en savoir plus, et avoir une annonce officielle, il faudra manifestement patienter encore un peu.
