NBA – Une franchise parfaite pour LeBron James ? Rich Paul : « Ils seraient meilleurs avec lui »

LeBron James lors de son podcast
Mind The Game (DR)

Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport

L’idée d’un départ surprise de LeBron James ressurgit régulièrement, mais l’entourage du joueur continue de maintenir un certain flou. De New York à Los Angeles, les spéculations reprennent de plus belle après une question très directe posée à Rich Paul. Et au cœur de cette discussion, un sourire et quelques mots ont suffi à relancer toute une théorie.

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Les discours autour d’un possible échange restent contrastés, et les décisions d’un joueur comme James ne s’anticipent jamais. Les Knicks, eux, scrutent le marché en quête de la pièce manquante, hésitant entre un pari risqué ou un coup d’éclat abordable. Leur situation actuelle, couplée à un Est affaibli, les pousse à envisager des scénarios autrefois inimaginables. LeBron n’est plus l’option première à Los Angeles, ce qui intrigue forcément une organisation persuadée de ne pas être loin d’un titre.

Lorsque Max Kellerman lui a demandé si LeBron finirait la saison à Los Angeles, Rich Paul a répliqué, presque amusé, « Où voudriez-vous qu’il aille ? ». Poussé dans ses retranchements au sujet des Knicks, il a tempéré les attentes : « C’est du fantasme, Max. Tu viens de New York. Est-ce que LeBron rendrait les Knicks meilleurs ? Oui, évidemment. Mais 29 autres équipes diraient la même chose. » Plus tard, interrogé sur la possibilité de convaincre James de lever sa clause de non-échange pour rejoindre New York, il a esquissé un sourire avant de lâcher : « Ooooh… Il les rend clairement meilleurs, ça je te l’accorde. Je ne joue pas au fantasy basketball. Mais oui, il les rend meilleurs. »

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Le scénario new-yorkais : séduisant, mais semé d’embûches

New York a longtemps imaginé LeBron sous ses couleurs, mais cette vision est aujourd’hui différente de celle de 2010. Les Knicks ont surtout été associés au dossier Giannis Antetokounmpo ces derniers mois, même si obtenir un tel joueur exigerait de sacrifier plusieurs éléments majeurs. À l’inverse, LeBron représente un coût moindre, avec un contrat expirant et une valeur sportive toujours élevée, comme l’a montré son récent match à 29 points contre Toronto.



Dans ce contexte, certains analystes comparent la possibilité d’un LeBron à New York à celle évoquée l’été dernier d’un retour à Cleveland. Stephen A. Smith estimait alors qu’une association avec Donovan Mitchell et Evan Mobley suffirait à lui offrir un couloir favorable vers les Finales. Le raisonnement appliqué aux Knicks paraît encore plus logique : effectif plus profond, maturité collective supérieure, impact immédiat presque garanti. La question n’est donc plus de savoir si New York veut LeBron, mais si LeBron veut New York.

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Avec un Est plus ouvert que jamais, une organisation prête à accélérer son projet et une star toujours capable de transformer une franchise, le dossier pourrait reprendre de la hauteur plus vite qu’on ne l’imagine. La manière dont Paul a refusé d’écarter totalement l’idée entretient ce sentiment que rien n’est impossible. Pour l’instant, LeBron reste attaché à Los Angeles, mais la dynamique récente dans l’effectif soulève de nouvelles interrogations. Si la franchise californienne ne remonte pas la pente rapidement, la pression extérieure pourrait s’intensifier.

La tentation est réelle, tant pour les Knicks que pour une NBA toujours avide d’histoires symboliques. Un LeBron de 40 ans guidant New York vers un titre improbable aurait des allures de film. Et c’est précisément ce qui nourrit les fantasmes autour de ce scénario. Rich Paul a nié sans nier, laissé planer sans confirmer, et entretenu l’ambiguïté juste assez pour alimenter deux semaines de débats.

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