NBA – Avant Luka Doncic, l’autre fiasco des Mavericks rappelé : « Je ne savais pas si ça allait marcher »

Luka Doncic pour les Lakers
Spectrum SportsNet (DR)

Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport

Il y a des soirées où une carrière bascule définitivement dans une autre dimension. À Las Vegas, sous les projecteurs de la NBA Cup, Jalen Brunson n’a pas seulement porté New York vers une finale, il a aussi ravivé quelques souvenirs à Dallas. Car non, le trade de Luka Doncic n’était pas le seul fiasco dans le Texas.

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Face à Orlando, le meneur des Knicks a livré une prestation de patron, dictant le tempo, enchaînant les paniers et assumant chaque responsabilité dans les moments clés. Ce rendez-vous n’était pas qu’un simple match à élimination directe pour le compte de la NBA Cup : il symbolisait l’aboutissement d’un choix longtemps discuté, parfois critiqué, mais aujourd’hui pleinement assumé.

Depuis son arrivée à New York, Brunson a changé de statut. De lieutenant appliqué, il est devenu le visage d’une organisation ambitieuse, capable de porter une équipe entière sur ses épaules. Cette montée en puissance a surpris plus d’un observateur, y compris parmi ceux qui l’ont vu grandir en NBA.

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Le pari new-yorkais devenu évidence

Après la rencontre, l’émotion a affleuré lorsque Dirk Nowitzki s’est adressé à son ancien coéquipier sur le plateau d’Amazon Prime. « Quand tu es parti pour New York, je n’étais pas sûr que ça allait marcher », a-t-il lancé avec un sourire en coin, avant d’ajouter quelques secondes plus tard, avec une sincérité désarmante : « Je suis extrêmement fier de toi et très heureux pour toi. Je sais à quel point tu travailles dur, à quel point ça compte pour toi, même quand personne ne regarde ».



Ces mots résonnent d’autant plus fort qu’ils viennent d’un joueur qui a incarné la fidélité à une seule franchise pendant toute sa carrière. Nowitzki a vu Brunson se préparer patiemment à ce rôle, année après année, sans jamais faire de bruit. « Tu t’es préparé pendant longtemps pour ce moment, et je suis tellement heureux de te voir diriger cette organisation comme tu le fais. Marquer 30 points par soir, je ne l’avais pas vu venir », a-t-il poursuivi, reconnaissant implicitement l’ampleur de la transformation.

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Sur le terrain, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Brunson tourne cette saison à près de 29 points de moyenne, avec une efficacité remarquable et une constance qui force le respect. Mais au-delà des statistiques, c’est son autorité naturelle et sa capacité à élever le niveau collectif qui impressionnent le plus au sein de l’organisation new-yorkaise.

À Dallas, certains ne peuvent s’empêcher de repenser à ce qui aurait pu être. Le meneur a été drafté par les Mavericks, a grandi dans l’ombre des cadres, puis a explosé ailleurs, faute d’un accord contractuel à l’époque. Nowitzki, en grand frère bienveillant, l’a d’ailleurs laissé entendre sans amertume, conscient que le destin NBA se joue parfois à peu de choses.

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