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Par Rédaction | Sport
La saison avance, mais certaines situations restent volontairement floues à Los Angeles. Derrière les résultats solides, des interrogations persistent, parfois loin des projecteurs. Le cas Jarred Vanderbilt, écarté pendant un bon moment, continue de faire débat.
Depuis plusieurs semaines, la rotation des Lakers évolue presque match après match. Les ajustements défensifs, les essais tactiques et la gestion des profils ont conduit certains joueurs à naviguer entre le parquet et le banc sans réelle visibilité. Jarred Vanderbilt fait partie de ceux dont le rôle est devenu, au fil du temps, de plus en plus difficile à cerner.
Interrogé récemment sur sa place dans la rotation, l’ailier-fort n’a pas cherché à masquer cette incertitude. Il a reconnu que les échanges autour de son statut avaient été irréguliers, parfois contradictoires, et que son retour dans le cinq élargi avait même constitué une surprise pour lui. Malgré tout, il a tenu à souligner qu’il était resté impliqué et solidaire de l’équipe, quelle que soit la décision prise par le staff. Mais son aveu, lui, reste très surprenant.
Un contrat qui cristallise les frustrations
Ces déclarations n’ont pas tardé à provoquer une réaction en chaîne chez les supporters. Sur les réseaux sociaux, de nombreux fans ont tourné en dérision cette franchise inhabituelle, estimant que son contrat et son expérience rendaient ce discours difficilement acceptable. « 48 millions de dollars de salaire et toujours surpris d’entrer en jeu… c’est un niveau de confusion élite », a ainsi ironisé un supporter, résumant le ton général des réactions.
L’origine de cette colère remonte en grande partie à l’été 2023, lorsque la franchise avait prolongé Vanderbilt pour quatre saisons et 48 millions de dollars. À l’époque, son apport défensif, son énergie et sa polyvalence semblaient essentiels à l’équilibre collectif. Deux ans plus tard, son temps de jeu a diminué et son rôle est devenu intermittent, ravivant le débat sur la pertinence de cet investissement à long terme.
Certains fans pointent surtout ses limites offensives, jugées incompatibles avec un rôle stable dans une équipe aux ambitions élevées. « Il est dans sa septième saison et son tir n’a pratiquement pas progressé. En deuxième ou troisième année, ça passe, mais là c’est inacceptable », a écrit un autre supporter, estimant que le problème n’était plus contextuel mais structurel. Ces critiques reviennent avec d’autant plus de force que l’attaque des Lakers repose déjà sur des équilibres fragiles.
Au-delà du joueur lui-même, c’est la stratégie du front office qui se retrouve dans le viseur. Pour une partie du public, ce contrat symbolise une rigidité inutile dans la construction de l’effectif, limitant la marge de manœuvre de la franchise. Vanderbilt devient alors le visage d’un choix contesté, parfois plus que le véritable responsable de la situation.
