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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Alors que les Lakers réalisent une bonne première partie de saison, le retour de LeBron James continue de faire débat chez les observateurs. Et c’est un secteur en particulier qui divise, y compris les supporters.
Le début de saison des Lakers avait pourtant laissé entrevoir une équipe capable d’imposer son rythme. Mais sur les dernières rencontres, la réalité s’est imposée sans détour : dès que l’adresse offensive baisse, les limites défensives explosent au grand jour. Encaisser 125 points ou plus à répétition n’a rien d’anecdotique dans une ligue où les marges sont minces.
C’est précisément ce déséquilibre structurel que Nick Wright a choisi de pointer du doigt. Selon lui, le problème dépasse les ajustements tactiques ou l’arrivée d’un joueur supplémentaire. La défense des Lakers ne souffre pas d’un simple manque de rigueur, mais d’un défaut de conception, hérité et prolongé au fil des saisons.
Une identité offensive qui cache un mal profond
Pour le consultant américain, la conclusion est sans appel : « Les éléments défensifs, je ne pense pas qu’il y ait de solution miracle. Ils vont être une mauvaise équipe défensive dans l’ensemble. Leur force, ce sera de se dire : “On va en marquer 130” ». Une vision radicale qui assume l’idée que Los Angeles devra vivre — et mourir — par son attaque, faute de pouvoir verrouiller derrière.
Les chiffres appuient ce constat. Les Lakers naviguent dans le bas du classement défensif, tout en restant performants offensivement grâce à un trio capable d’enflammer n’importe quelle soirée. Luka Dončić et Austin Reaves portent l’essentiel de la création, pendant que LeBron James, dans un rôle plus mesuré, comble les espaces. Mais cette puissance offensive ne suffit plus à compenser les failles répétées sur les lignes arrière.
Wright insiste notamment sur une tendance devenue presque chronique : « J’ai l’impression que depuis que LeBron est là, ils n’ont jamais vraiment su défendre sur les meneurs ». Autrefois, la taille et la protection du cercle permettaient de masquer ces lacunes. Aujourd’hui, sans cette dissuasion permanente, les arrières adverses trouvent trop facilement des angles d’attaque.
Les exemples s’accumulent, semaine après semaine. Des meneurs parfois peu attendus se transforment en bourreaux, profitant d’un premier rideau trop permissif et d’une aide tardive. Avec plusieurs profils ciblés défensivement sur le terrain en même temps, l’équation devient insoluble dès que le rythme s’accélère.
