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Par Rédaction | Sport
À l’approche de la deadline de février, certaines discussions prennent une tonalité particulière à Los Angeles. Deux noms reviennent avec insistance dans les conversations internes pour un potentiel trade. La franchise devrait bien être active.
La franchise californienne sait qu’elle avance sur une ligne fine. Entre la volonté de rester compétitive dès cette saison et la nécessité de préserver une flexibilité maximale pour l’avenir, chaque mouvement potentiel est scruté avec prudence. Dans ce contexte, certains profils apparaissent plus exposés que d’autres.
Selon plusieurs éléments rapportés récemment, Gabe Vincent et Maxi Kleber seraient aujourd’hui les deux joueurs les plus susceptibles d’être inclus dans un échange avant le 5 février. Leurs contrats expirants, respectivement autour de 11 millions de dollars, en font des pièces relativement faciles à intégrer dans une transaction, surtout si Los Angeles décide d’y adjoindre son unique premier tour de draft réellement échangeable.
Une stratégie pensée sur plusieurs saisons
Cette configuration offre une marge de manœuvre intéressante, mais elle comporte aussi des limites. La franchise est proche du premier apron salarial, ce qui impose un cadre strict. Néanmoins, l’addition des salaires de Vincent et Kleber permettrait théoriquement d’absorber jusqu’à 23 millions de dollars en retour sans franchir de seuil critique. John Hollinger a résumé cette équation en soulignant que « Los Angeles doit avancer avec précaution, mais ajouter environ 23 millions de dollars reste possible si Vincent et Kleber servent de salaires sortants ».
Au-delà de la deadline immédiate, la réflexion de la franchise s’inscrit surtout dans une projection à moyen terme. Les dirigeants sont conscients qu’ils n’ont pas besoin de forcer un mauvais échange, au risque de compromettre leur flexibilité pour 2026 et 2027. À cette échéance, l’objectif est clair : bâtir un effectif solide autour de Luka Dončić et Austin Reaves, avec la possibilité d’ouvrir plus de 70 millions de dollars d’espace salarial.
En entrant dans la saison 2026-2027, seuls quelques contrats seraient garantis, ce qui laisse entrevoir une refonte presque complète de l’effectif. Plusieurs cadres actuels pourraient devenir agents libres, tandis que d’autres disposent d’options joueur encore incertaines. Dans ce contexte, sécuriser Reaves sur le long terme apparaît comme une priorité absolue, ce qui explique la réticence à absorber dès maintenant des contrats pluriannuels contraignants.
Un autre élément freine toutefois l’ardeur des discussions : la perception du futur premier tour de draft des Lakers. D’après Dan Woike, « ce choix de draft à long terme est aujourd’hui moins attractif qu’il ne l’était auparavant, car la franchise est perçue comme suffisamment stable pour éviter un effondrement total ». Une réalité qui réduit l’effet de levier de Los Angeles sur le marché.
