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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
L’arrivée d’Anthony Davis à Dallas devait marquer un nouveau départ pour la franchise texane. En sacrifiant Luka Dončić, les dirigeants avaient fait le pari d’un duo dominant capable de viser immédiatement le sommet. Mais la réalité a vite rattrapé ce projet ambitieux, entre blessures à répétition et résultats irréguliers. Deux saisons plus tard, la question n’est plus seulement sportive, elle est structurelle.
Depuis son arrivée, Davis n’a jamais vraiment eu l’occasion d’enchaîner sur la durée. Son état physique, déjà scruté tout au long de sa carrière, est redevenu un sujet central. Dans une conférence Ouest toujours plus dense, Dallas peine à s’installer durablement dans le haut du classement, et la patience de la nouvelle direction pourrait atteindre ses limites. Le contexte interne, marqué par un changement de leadership, renforce cette impression d’instabilité.
Selon plusieurs observateurs, la franchise texane pourrait envisager un transfert tant que la valeur d’Anthony Davis reste significative sur le marché. L’idée ne serait pas de reconstruire totalement, mais de rééquilibrer l’effectif avec des joueurs plus fiables et des choix de draft. Dans cette optique, quatre destinations potentielles ressortent avec insistance, chacune présentant des avantages et des risques bien distincts.
Des scénarios variés, entre ambition et prudence
C’est dans ce cadre que plusieurs équipes ont été évoquées comme points de chute crédibles. « Anthony Davis est considéré comme le joueur le plus important potentiellement disponible cette saison », avancent des analyses relayées par la presse américaine spécialisée. Boston, Atlanta, Detroit et Toronto sont régulièrement citées, même si leurs motivations et leurs capacités à monter un échange compétitif diffèrent largement. Pour Dallas, l’objectif serait clair : récupérer des éléments capables d’aider immédiatement tout en préparant l’avenir.
Atlanta apparaît comme l’option la plus séduisante sur le papier. Les Hawks disposent à la fois de jeunes joueurs intéressants et de capital draft, un mélange idéal pour répondre aux exigences de Dallas. Detroit, de son côté, possède également des actifs attractifs, mais reste une destination moins compétitive à court terme. Toronto intrigue par sa progression inattendue cette saison, même si sa direction n’a pas encore clarifié sa stratégie à moyen terme.
Boston, en revanche, représenterait un cas à part. Les Celtics n’ont pas l’arsenal le plus fourni pour convaincre Dallas, mais ils offrent à Davis une perspective immédiate de titre. « S’il devait choisir, Boston serait probablement l’environnement le plus favorable pour gagner rapidement », estiment certains insiders, conscients toutefois que l’équilibre financier et sportif d’un tel échange serait complexe à atteindre.
Du côté des Mavericks, rien n’est encore acté. La franchise hésite entre tourner la page et donner une dernière chance à un projet encore inachevé. L’idée de voir enfin Anthony Davis évoluer durablement aux côtés de Kyrie Irving, une fois les deux pleinement en forme, continue de séduire en interne. L’émergence attendue de jeunes talents pourrait également redistribuer les cartes.
