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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
La franchise des Mavericks poursuit sa saison dans un climat de transition en coulisses. Près de six semaines après le licenciement de Nico Harrison, aucune décision définitive n’a encore été prise concernant la direction sportive. Ce choix assumé traduit une volonté de stabilité à court terme. Les Mavericks préfèrent avancer sans précipitation.
Selon plusieurs sources proches de la ligue, Dallas n’a pas l’intention de nommer un manager général permanent avant plusieurs mois. Michael Finley et Matt Riccardi, actuellement en charge à titre intérimaire, devraient conserver les rênes du front office au moins jusqu’à la fin de l’hiver. Cette continuité est perçue comme rassurante en interne, notamment à l’approche d’une période clé du calendrier NBA.
Il est désormais presque acquis que ce duo pilotera la franchise jusqu’à la date limite des échanges, fixée au 5 février. Les dirigeants texans estiment que Finley et Riccardi offrent suffisamment de garanties pour gérer les décisions immédiates. « Dallas est à l’aise avec cette organisation et préfère attendre le printemps pour lancer un véritable processus de recrutement », indiquent des sources de la ligue, soulignant une stratégie réfléchie plutôt qu’une urgence mal maîtrisée.
Une gestion prudente du marché des transferts
Dans les semaines à venir, la franchise devrait néanmoins rester active sur le marché. Des discussions autour d’Anthony Davis et d’autres vétérans sont attendues, même si Dallas a clairement fait savoir qu’il ne souhaitait pas basculer dans une logique de démantèlement. L’objectif reste de rester compétitif autour de Cooper Flagg, choix numéro un de la draft 2025, tout en évaluant les opportunités disponibles.
Le retour d’Anthony Davis fin novembre après une blessure au mollet a d’ailleurs apporté des signaux positifs. Avec lui sur le terrain, l’équipe affiche un bilan de cinq victoires pour deux défaites, incluant des succès convaincants face à Denver, Houston et Detroit. Ces résultats renforcent l’idée que Dallas peut encore viser une fin de saison solide malgré l’instabilité administrative.
En parallèle, la question du futur manager général reste ouverte. Finley et Riccardi sont tous deux considérés comme des candidats crédibles, mais la franchise souhaite avant tout un profil disposant d’une expérience confirmée à la tête d’un front office NBA. Cette prudence s’explique par les dix derniers mois très critiqués du mandat de Nico Harrison.
Les décisions prises sous sa direction ont laissé des traces. L’échange de Luka Doncic contre Anthony Davis, Max Christie et un choix de draft 2029 avait été largement jugé insuffisant. D’autres mouvements, comme le transfert de Quentin Grimes pour Caleb Martin ou la signature de D’Angelo Russell sans réel soutien du staff technique, ont accentué les tensions internes.
