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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
La saison 2025-2026 de l’équipe d’Oklahoma City continue de susciter des débats autour de son style de jeu et de la manière dont il est arbitré. Malgré une domination nette au classement, certaines voix estiment que cette réussite est facilitée par des décisions favorables. Une perception qui revient régulièrement depuis plusieurs mois et qui alimente les discussions autour de Shai Gilgeous-Alexander.
La défaite 112-107 face à Minnesota a remis ce sujet sur le devant de la scène. Lors de cette rencontre, l’écart au lancer franc a frappé les esprits, avec 47 tentatives pour les Timberwolves contre 30 pour Oklahoma City. Interrogé après la rencontre sur ce fameux “coup de sifflet spécial”, Gilgeous-Alexander a balayé la question sans détour, expliquant qu’il ne prêtait aucune attention à ce genre de narratif.
Pour le leader de l’équipe, le débat est inutile et hors de son contrôle. « Je m’en fiche totalement. Je ne peux pas contrôler la façon dont les arbitres sifflent. Je n’ai jamais été arbitre. Tout ce que je peux faire, c’est jouer au basket, essayer de gagner des matches et des titres », a-t-il déclaré, en insistant sur le fait que son seul objectif restait la victoire collective et non les polémiques extérieures.
Un débat récurrent autour du style de jeu d’Oklahoma City
Depuis le début de la saison, certains observateurs reprochent à l’équipe d’Oklahoma City de bénéficier d’une tolérance défensive particulière. L’idée est que des joueurs comme Lu Dort ou Alex Caruso peuvent défendre de manière très physique, tandis que Gilgeous-Alexander obtiendrait des fautes sur des contacts jugés minimes. Cette perception a atteint un point culminant lors de ce match, avec l’expulsion rapide de Chris Finch, furieux contre les arbitres dès le premier quart-temps.
Sur le plan statistique, Shai Gilgeous-Alexander tourne cette saison à 9,5 lancers francs tentés par match, un total qui le place parmi les meilleurs de la ligue dans ce domaine. Ce n’est pas nouveau, puisqu’il figure dans le top 4 de cette catégorie depuis trois saisons consécutives. Une régularité qui alimente l’étiquette de “chasseur de fautes” que certains fans aiment lui coller.
Malgré ces critiques, le joueur de 27 ans continue d’afficher une grande sérénité. Face à Minnesota, il n’a d’ailleurs obtenu que huit lancers francs, tous réussis, montrant que son impact ne repose pas uniquement sur la ligne. Son match reste impressionnant sur le plan individuel, même si la fin de rencontre a été cruelle pour lui.
Cette défaite fait tomber le bilan de l’équipe à 25 victoires pour 3 défaites. Après un départ quasi parfait, l’idée d’aller chercher le record historique de 73 succès semble désormais plus compliquée. Mais comme l’a rappelé Gilgeous-Alexander, l’objectif reste ailleurs : le titre. Malgré ces accrochages récents, Oklahoma City demeure l’une des franchises les plus solides de la ligue et devrait rapidement rebondir.
