puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
La blessure d’Austin Reaves a agi comme un véritable coup d’arrêt pour la franchise californienne. Touché au mollet gauche, l’arrière est annoncé absent pour plusieurs semaines, privant les Lakers d’un joueur devenu essentiel dans l’organisation offensive. Et sans lui, les problèmes arrivent.
Naturellement, les regards se tournent vers LeBron James et Luka Dončić. Les deux stars savent que leur impact va devoir augmenter, mais refusent d’endosser un récit trop simpliste. Le danger serait de réduire la dynamique collective à un simple duo, au risque de figer les rôles et d’appauvrir le jeu. À Los Angeles, l’idée reste que chacun doit élever son niveau, sans que la hiérarchie n’écrase l’identité d’équipe.
Dans ce contexte, LeBron James a tenu à clarifier sa position, refusant toute dramatisation autour de son association avec Dončić. « Je ne veux pas créer un récit autour de moi et Luka. Il y a cinq joueurs sur le terrain et sept autres qui entrent depuis le banc. Ça doit être nous tous. Mais c’est important que nous donnions le ton », a-t-il expliqué, soulignant l’équilibre délicat entre leadership et partage des responsabilités.
Une responsabilité partagée, sans duo imposé
Ce discours trouve un écho direct chez Luka Dončić, interrogé sur la même thématique après la large victoire face à Sacramento. Le Slovène n’a pas cherché à se placer au centre du projet, tout en reconnaissant le poids naturel de son statut. « Je pense que ça commence clairement avec nous. Et quand Austin reviendra, ce sera tous les trois. Pour l’instant, ça démarre avec nous. On doit montrer la voie, et le groupe suivra », a-t-il affirmé, lucide sur son rôle moteur.
Sur le parquet, cette entente s’est traduite par l’une des prestations les plus abouties du tandem depuis le début de la saison. Dončić a empilé les points avec maîtrise, tandis que James s’est montré particulièrement efficace au tir, donnant un aperçu du potentiel offensif de l’équipe lorsque les deux leaders jouent juste. Cette performance collective a aussi permis aux joueurs de complément de s’exprimer dans un cadre plus fluide.
Du côté du banc, l’entraîneur JJ Redick n’a pas caché sa satisfaction. Après une prestation ratée lors du match de Noël, le staff a recentré le discours sur les fondamentaux défensifs et la circulation de balle. « Je ne suis pas surpris par la manière dont ces deux-là ont joué ensemble. L’entraînement précédent était l’un des meilleurs avec eux, beaucoup de partage et de jeu à deux », a-t-il souligné, saluant la réponse immédiate de ses leaders.
Reste désormais à savoir si cette dynamique peut s’inscrire dans la durée. L’absence prolongée de Reaves oblige la franchise à maintenir ce niveau d’exigence collective, sans retomber dans une dépendance excessive à ses deux stars. Chaque match devient un test de maturité, autant pour les cadres que pour les joueurs de rotation.
