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Chanteur parmi les plus populaires depuis près de 40 ans, Patrick Bruel devient lentement mais sûrement un monstre sacré de la chanson française. Une longévité qu’il doit certes à son talent et à ses chansons, mais aussi à une hygiène de vie parfaitement maîtrisée. Car la drogue est partout dans le showbiz, et ce n’est pas l’interprète de « Casser la voix » qui vous dira le contraire…
À 64 ans, il est toujours là, et toujours au top. Et parce qu’il est ambitieux et veut le rester le plus longtemps possible, Patrick Bruel est bien décidé à mettre toutes les chances de son côté. Fin 2022, il confiait ainsi avoir perdu 7 kilos, et s’astreindre à une routine efficace de wellness physique et d’alimentation. Mais surtout, s’il est encore en telle forme, c’est parce que le chanteur est resté loin de la drogue.
Patrick Bruel heureux d’avoir évité l’enfer de la drogue
Auteur de la chanson « La chance de pas », qui traite précisément de ce sujet, le natif d’Algérie expliquait dans les colonnes de « Téléstar » :
C’est un fléau qui peut happer n’importe qui, même les personnes qui se croient averties ou prévenues. J’ai toujours eu de la drogue devant moi. Il n’y a pas un moment de ma vie où on ne m’en a pas proposé.
J’ai toujours su dire non. Est-ce le fait de mon éducation ? Ou celui d’avoir vu un gars, à 17 ans, mourir d’une overdose ? Assister à une telle scène, ça calme.
Il y a quelques semaines, Patrick Bruel a de nouveau évoqué le sujet sur les ondes de « Sud Radio » :
La drogue est partout. Dans mon milieu, mais pas que dans mon milieu. Et ça n’a fait qu’empirer au fil des années.
Moi ? Je ne sais pas si c’est par rapport à mon éducation, mes fréquentations… Et aussi, je n’ai pas eu envie d’essayer. Comme je n’ai pas essayé, je n’y ai pas pris goût, et comme je n’y ai pas pris goût, je n’ai pas de difficultés. Mais j’ai eu de la chance. « La chance de pas », contrairement à d’autres qui n’ont pas eu cette chance…
Ce fléau nous touche de partout, quelle que soit la catégorie socio-professionnelle, quel que soit le milieu, quel que soit l’âge. Ça commence très tôt, dans les écoles, les lycées, dans les facs : bref, dans tous les milieux ! Pas uniquement le show-business, c’est partout.
Et l’artiste de conclure en ayant une pensée pour ses enfants Oscar et Léon, âgés de 17 ans et 19 ans, et donc exposés à ces risques :
Ça ne va pas être simple. Je leur ai dit : « Je ne sais pas si vous y arriverez, mais si vous y arrivez, vous serez des héros ».
Très sensibilisé aux dommages atroces causés par la drogue dès son plus jeune âge, et depuis 40 ans dans un milieu qui y est particulièrement exposé, Patrick Bruel a toujours su garder la tête froide et ne jamais céder à la tentation. Il s’agit bien évidemment de la décision la plus respectable, et de loin, et il ne reste qu’à espérer que ses fils suivent ce valeureux exemple.
