Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Le prochain combat de Benoît Saint-Denis a subi un bouleversement majeur puisque le Français s’est vu attribuer un nouvel adversaire à quelques jours de l’échéance. Son coach Nicolas Ott s’est exprimé sur Joel Alvarez, qui s’était retiré de l’affrontement.
Il n’a négligé aucun détail pour son retour dans l’octogone, changeant même à nouveau de coaching staff après le fiasco de l’UFC Paris. Afin de renouer avec le succès, Benoît Saint-Denis a rejoint l’équipe de Nicolas Ott qui était déjà l’architecte de la montée en puissance de Nassourdine Imavov, ces derniers mois. Ne reste plus qu’à espérer que l’ex-disciple de Daniel Woirin connaisse la même trajectoire au sein de l’organisation.
On en saura d’ailleurs un peu plus ce week-end puisque l’UFC 315 marquera le come-back de BSD, neuf mois après son dernier combat. Mais pour le coup, la préparation de l’évènement s’est révélée plus mouvementée que prévu puisque Joel Alvarez, qui était censé l’affronter à Montréal, s’est finalement retiré à cause d’une blessure.
Nicolas Ott fait le point sur le forfait de Joel Alvarez contre BSD
À la place, c’est donc le Canadien Kyle Prepolec qui fera face au Tricolore, ce dernier devant ainsi revoir une bonne partie de sa stratégie qui était logiquement axée sur l’Espagnol. Ott a d’ailleurs pris la parole à ce sujet récemment à l’occasion d’une interview accordée à Fight Minds, l’entraîneur se montrant très clair sur sa position :
Il y a un truc qui n’a pas été assez médiatisé. Nous, on a accepté Joel Alvarez, et quand on l’a pris, les gens nous ont dit : « Vous êtes fous ». Le gars a 20 finishs ! C’était tout sauf un combat de relance. C’était l’un des affrontements les plus difficiles qu’on pouvait nous proposer. On l’a accepté parce qu’on s’était dit qu’on pouvait le battre. Maintenant, Alvarez a abandonné. Il a déclaré forfait, c’est ça la réalité.
Il a annoncé une semaine avant qu’il ne combattrait pas. Alvarez ne s’est pas blessé samedi. Il a simplement dit que, vu le contexte, le poids qu’il faisait, l’adversaire qu’il affrontait et l’état de sa main, il préférait renoncer. On sait qu’à chaque camp d’entraînement, il peut y avoir des blessures. Nassourdine Imavov, par exemple, quand il a affronté Ian Heinisch à New York, il l’a fait alors qu’il revenait d’une main cassée. Le docteur lui avait pourtant dit de ne pas faire le combat.
Alvarez a donc choisi de se retirer. Il a clairement dit qu’il ne voulait pas affronter BSD dans ces conditions. OK, il n’y a pas de souci. Nous, on a accepté, on est venus. La décision ne vient pas de notre camp. On voulait un adversaire valeureux, et celui qu’on affronte samedi est très sérieux, solide. La pire erreur qu’on puisse faire, ce serait de le sous-estimer.