NBA – Après 22 saisons, LeBron tranche : « C’est le meilleur défenseur que j’ai affronté »

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

Après plus de deux décennies passées dans les rangs de la ligue, LeBron James peut se targuer d’avoir pris le dessus sur un grand nombre de défenseurs réputés. En revanche, il admet que l’un d’eux l’a particulièrement poussé dans ses retranchements.

Que ce soit sa moyenne au scoring ou bien son total de points inscrits en carrière, tout porte à croire qu’il a le plus souvent pris le dessus sur ses vis-à-vis. D’ailleurs, l’adage veut après tout que les hommes mentent, mais pas les chiffres. À ce titre, LeBron James aurait très bien pu affirmer qu’aucun de ses homologues n’a réussi à le perturber sur les parquets de NBA. Ce serait toutefois aller à l’encontre de sa sincérité.

Car oui, même une menace offensive complète telle que le King a buté sur certains obstacles de taille dans son illustre carrière. Plusieurs joueurs ont ainsi été catégorisés de « LeBron stoppers » au fil des ans, parmi lesquels Kawhi Leonard ou encore Andre Iguodala. Or, celui qui a laissé le plus vif souvenir dans la mémoire du principal concerné a principalement opéré… durant les années 2000.

LeBron James cash sur le défenseur qui l’a le plus marqué

Dans l’un des épisodes de son podcast Mind The Game, LeBron a été interrogé par Steve Nash au sujet du défenseur le plus coriace qui lui a été donné d’affronter. Après une brève réflexion, son choix s’est porté… sur Ron Artest :

LeBron James : Le meilleur défenseur que j’ai affronté ? Ouais, Ron Artest. Enfin, Metta World Peace maintenant.

Un avis qui peut paraitre paradoxal, sachant que LBJ tournait à 26.9 points par match contre Artest. À vrai dire, ce dernier lui aurait particulièrement posé des problèmes à son arrivée en NBA :

LeBron James : Il était vraiment doué avec ses mains, il se déplaçait très bien latéralement et il était fort comme un bœuf.

Je me souviens d’un match pendant mes jeunes années, lorsqu’il jouait à Indiana, et c’était vraiment dur. (…) Ron te faisait vraiment dire, « Ok, alors c’est comme ça que ça se passe dans la ligue. Il va falloir que je bosse à fond. » Il représentait vraiment un sacré test pour un gamin de 18 ans comme moi, qui sortait du lycée et qui avait une cible dans le dos. J’étais là, « J’adore, c’est génial ! »

Des propos qui feront sans doute grand plaisir au Défenseur de l’Année 2004, qui tirait une grande fierté de ces duels lorsqu’il les remportait. Andy Kamenetzky de Locked On Lakers rapporte :

Andy Kamenetzky : Je me rappelle que Metta m’avait dit une fois que le moment qui l’a rendu le plus fier en tant que défenseur, c’est lorsque LeBron avait terminé un match face à lui avec 0 passe décisive. Il estimait que cela montrait vraiment qu’il avait réussi à le perturber.