Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Un vent nouveau souffle sur la Californie. Alors que l’été approche, c’est peut-être le plus grand bouleversement structurel des dernières années qui vient de toucher les Lakers. Pas un trade, ni une signature, mais bien une vente historique. Et les premières réactions laissent penser que la nouvelle est plutôt bien accueillie.
La franchise de Los Angeles a officiellement été vendue par Jeanie Buss à Mark Walter pour environ 10 milliards de dollars, une somme colossale qui traduit à elle seule l’ampleur de l’événement. Cette transition, attendue par certains depuis des années, pourrait bien marquer la fin d’une époque mitigée, et le début d’une nouvelle ère, où les ambitions seraient enfin à la hauteur du marché californien.
Dave McMenamin : « En parlant à des proches de Luka Doncic et LeBron James après la vente des Lakers par Jeanie Buss, il y a beaucoup d’enthousiasme autour de ce que ce changement signifie pour cette équipe. »
Notez que Buss conservera toutefois un rôle important dans l’immédiat, mais beaucoup s’attendent à ce que Walter hausse le ton rapidement.
La vente des Lakers va changer beaucoup de choses à Los Angeles
Les deux stars, aujourd’hui leaders du projet angelino, seraient donc optimistes. Et les supporters n’en pensent pas moins, notamment en raison de la philosophie bien connue de Mark Walter, également propriétaire des Dodgers, et réputé pour ne pas hésiter à investir massivement. Ce changement de propriétaire arrive à un moment stratégique, alors que les Lakers doivent se renforcer à plusieurs postes cet été, avec un pivot ou un ailier en tête de liste.
Des noms comme Nic Claxton, Andrew Wiggins ou John Collins circulent déjà, mais jusqu’ici, les finances du club limitaient certaines ambitions. Ce blocage pourrait maintenant disparaître, laissant place à plus d’audace, notamment dans le paiement de la luxury tax. De son côté, Brian Windhorst annonce la couleur sur ces possibles changements.
Brian Windhorst : « Je pense que les Lakers vont devenir encore plus dangereux en tant qu’organisation, avec toutes les ressources qui sont théoriquement sur le point d’être injectées. »
Une déclaration forte, qui alimente encore un peu plus l’espoir grandissant autour de ce nouveau chapitre. Reste à voir comment Rob Pelinka et le front office vont gérer cette nouvelle marge de manœuvre.
Il ne fait aucun doute qu’avec Doncic, James, et des moyens accrus, Los Angeles pourrait redevenir un prétendant sérieux. Mais cela passera par des choix forts, un recrutement intelligent et la capacité à résister à la pression médiatique. Une chose est sûre : les Lakers viennent peut-être d’effectuer le plus gros move de leur intersaison, avant même qu’un seul joueur n’ait signé.