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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Le départ de Luka Doncic a laissé un vide immense à Dallas, mais Nico Harrison continue de défendre son choix. Le GM des Mavericks mise tout sur Cooper Flagg pour redonner espoir aux fans et relancer la franchise vers les sommets. Un discours assumé, même si tout le monde ne semble pas convaincu.
Alors que l’échange de Luka Doncic vers les Lakers a secoué la planète NBA, la pression est immense sur les épaules de Cooper Flagg. Numéro 1 de la Draft 2025, il arrive comme la nouvelle tête d’affiche des Mavs. Pour Harrison, les choses sont claires : le projet reste ambitieux, et le rookie est au cœur de cette nouvelle phase.
L’objectif affiché est de rester compétitif tout de suite. Dallas n’a pas l’intention de reconstruire en profondeur, et la direction espère que Flagg pourra contribuer dès ses débuts. Mais pour une partie du public, cette transition est difficile à avaler, surtout en l’absence d’un vrai successeur au profil offensif de Doncic.
Un discours qui divise déjà
La gestion de la pression qui repose sur les jeunes épaules de Flagg est un défi en soi. Le rookie devra rapidement s’adapter au niveau NBA, tout en assumant le rôle d’un leader dans un environnement en pleine transformation. Les attentes sont élevées et le moindre faux pas pourrait alimenter les critiques. Harrison sera largement visé.
« Oui, je pense que ça va aider (à digérer le départ de Doncic). Surtout, je crois qu’on est dans une logique de gagner maintenant. On a une très bonne équipe et Cooper vient renforcer ça, donc je pense que les fans vont enfin comprendre notre vision. » Cette déclaration de Nico Harrison a rapidement tourné sur les réseaux, où elle a reçu un accueil mitigé. Si certains saluent la clarté du projet, d’autres estiment que le GM sous-estime l’impact émotionnel du départ de Luka.
Pour beaucoup, Cooper Flagg, aussi prometteur soit-il, ne peut pas combler seul le vide laissé par Luka. D’autres rappellent qu’un tel choix demande du temps, et que la patience sera essentielle pour voir ce nouveau projet fonctionner pleinement. Anthony Davis et ses coéquipiers, eux, visent le titre pour 2026.
Seule la réalité du terrain pourra valider les choix de la direction. Et pour Harrison, comme pour Flagg, le plus dur commence maintenant. Le moindre échec pourra coûter cher pour le GM, qui a le plus à perdre pour les prochains mois.
