Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Le feuilleton LeBron James continue d’alimenter les spéculations. Si la star a activé son option pour rester aux Lakers la saison prochaine, rien ne garantit qu’il terminera l’exercice à Los Angeles. Le flou persiste autour de ses intentions, et plusieurs médias commencent à évoquer d’éventuelles destinations en cas de mise sur le marché. Parmi elles, une revient avec insistance : les New York Knicks.
Franchise emblématique de la Conférence Est, New York sort d’une saison convaincante, à deux matchs des Finales NBA. Avec un effectif solide, de la flexibilité salariale et des atouts intéressants, les Knicks apparaissent comme l’une des rares équipes capables de monter un trade pour LeBron… tout en restant compétitifs immédiatement. Un équilibre rare dans la ligue actuelle.
Greg Swartz de Bleacher Report l’explique ainsi : « Les Knicks n’étaient qu’à deux matchs des Finales NBA cette saison, ont suffisamment d’atouts à proposer aux Lakers tout en conservant l’essentiel de leur noyau, et, sauf erreur, jouent toujours dans la Conférence Est. James a déjà déclaré par le passé qu’il avait envisagé de jouer à New York lorsqu’il était agent libre. »
Une destination historique et stratégique
Le lien entre LeBron et les Knicks n’est pas nouveau. Déjà en 2010, la franchise new-yorkaise faisait partie des prétendants sérieux à sa signature. Si la piste s’était finalement refermée au profit de Miami, l’idée de jouer au Madison Square Garden n’a jamais totalement disparu. Et aujourd’hui, elle pourrait redevenir pertinente, dans un contexte bien différent.
Pour les Knicks, l’équation serait risquée, mais séduisante. Ajouter LeBron à un groupe composé de Jalen Brunson, Josh Hart, Mikal Bridges, Karl-Anthony Towns ou OG Anunoby pourrait créer une équipe prête à viser très haut. Et pour James, ce serait une ultime opportunité de marquer l’histoire dans une autre grande franchise, au cœur d’un marché mythique.
Reste que les incertitudes sont nombreuses. Le montant de son contrat (53 millions) complique un trade, et les intentions réelles du joueur restent floues. D’autant que les Lakers ne semblent pas pressés de tourner la page, à condition qu’un effectif compétitif soit construit autour de lui et Luka Doncic.
Mais si les tensions persistent à L.A., New York pourrait bien redevenir une option crédible. Et cette fois, contrairement à 2010, les planètes pourraient enfin s’aligner. Mais pour ça, il faudra aussi un gros concours de circonstances.