Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Les décisions stratégiques des Lakers continuent de faire débat. Alors que la franchise mise clairement sur l’été 2027 pour tenter de recruter une superstar via la free agency, certains observateurs s’interrogent sur la logique de cette approche. Kevin O’Connor fait partie des voix les plus critiques, remettant en question la vision à long terme de Rob Pelinka alors que Los Angeles possède déjà Luka Doncic et LeBron James dans son effectif.
La direction des Lakers semble privilégier la flexibilité financière à court terme, quitte à laisser filer certains joueurs comme Dorian Finney-Smith ou à limiter leurs mouvements en cette intersaison. Une stratégie difficile à défendre pour ceux qui estiment que la fenêtre pour gagner, c’est maintenant. Surtout avec Luka Doncic et LeBron James dans les parages.
« 2027 ? Tu veux dire… dans deux étés… pour un joueur qu’ils auront peut-être ou peut-être pas ? Est-ce que Rob Pelinka est devenu fou ? TU AS LUKA DONCIC ET LEBRON JAMES DANS TON ÉQUIPE MAINTENANT ! » s’est emporté Kevin O’Connor.
Un pari risqué à court terme
Pour Pelinka et le front office, le pari est clair : ne pas compromettre l’avenir en se surchargeant dès maintenant, et garder de la marge pour une superstar en 2027. Mais ce calcul peut paraître déconnecté de la réalité sportive actuelle, surtout avec LeBron qui approche de la fin et Luka qui a besoin d’un effectif solide autour de lui pour viser le titre.
Certains fans et analystes craignent que cette attente devienne un gaspillage d’années précieuses, et que LeBron, voire Doncic, finissent par s’impatienter si aucun mouvement significatif n’a lieu avant le début de la saison. On sait que les rumeurs avec le King sont déjà réelles aujourd’hui.
Le débat est donc lancé entre ceux qui misent sur la patience et ceux qui appellent à agir maintenant. Une chose est sûre : avec les stars déjà en place, le temps presse pour maximiser cette fenêtre de titre potentielle. Chaque décision du front office sera scrutée à la loupe dans les mois à venir.
Les prochaines semaines seront donc cruciales pour le front office, sommé de trouver le bon équilibre entre projection à long terme et ambitions immédiates. Car si l’objectif reste le titre, c’est dès maintenant que les fondations doivent être posées, pas dans deux ans.