Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Alors que la rumeur d’un départ de LeBron James continue d’agiter la planète NBA, certains observateurs tiennent à calmer le jeu. La perspective de voir le King quitter les Lakers, même à sa demande, semble inconcevable pour une partie du microcosme médiatique.
Depuis plusieurs jours, les signaux envoyés par le camp de LeBron James laissent entendre une forme de pression sur les dirigeants angelinos. Mais pour d’autres, ce scénario n’a tout simplement aucune crédibilité, et les spéculations doivent cesser au plus vite.
« Arrêtez ces bêtises, s’il vous plaît. Il y a zéro pour cent de chance que les Los Angeles Lakers échangent LeBron James, même s’il l’exigeait. Peut-être même moins que zéro. Ça n’arrivera jamais. », voilà ce que déclare un recruteur anonyme au sujet de la situation du King. Il faut dire que le trade reste peu probable à cause de plusieurs facteurs.
LeBron toujours au cœur des spéculations
Cette réaction, catégorique, illustre le clivage autour de la situation actuelle du joueur. LeBron a activé son option pour rester à Los Angeles, mais n’a toujours pas prolongé son contrat au-delà, et observe avec attention la direction prise par la franchise sur le marché. De quoi maintenir une certaine pression sur les Angelinos.
Dans ce contexte, les Lakers apparaissent tiraillés entre l’envie de rester compétitifs autour de LeBron et celle de préserver leur marge de manœuvre pour 2027, notamment autour de Luka Doncic. Une gestion complexe qui nourrit le doute et agace une partie des supporters.
Pour l’instant, aucun élément concret ne laisse penser qu’un trade est imminent, mais le climat reste électrique. Chaque geste, chaque déclaration ou rumeur, alimente une tension permanente autour du vestiaire angelino. Le départ du King reste très peu probable, mais il ne faut jamais dire jamais dans cette ligue, surtout si on regarde l’historique depuis quelques années.
Alors que la free agency bat son plein, les Angelinos vont devoir montrer rapidement qu’ils savent encore séduire. À défaut, même les scénarios jugés les plus improbables aujourd’hui pourraient gagner en crédibilité dans les semaines à venir.