Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
La situation de Bradley Beal continue d’attirer les projecteurs. Arrivé aux Suns il y a un an, l’arrière All-Star n’a jamais pleinement trouvé sa place aux côtés de Kevin Durant et Devin Booker. Et avec la nouvelle direction prise par Phoenix, un départ semble désormais inévitable.
Selon plusieurs sources, les Suns cherchent activement à se séparer de Bradley Beal afin de réduire leur masse salariale et reconstruire plus intelligemment autour de leur duo vedette, composé désormais de Devin Booker et Jalen Green. Mais le contrat de l’arrière est lourd, et surtout, il bénéficie d’une clause de non-transfert complète. Cela complique sérieusement les choses.
« Bradley Beal accepterait un transfert vers les Los Angeles Lakers », peut-on lire ce vendredi sur plusieurs médias américains. C’est un rebondissement important dans le dossier, car peu de franchises font partie de la shortlist de Beal. Les Lakers, en quête d’un renfort extérieur, pourraient donc sauter sur l’occasion.
Un casse-tête pour Phoenix
Le problème, c’est que Beal ne veut pas aller n’importe où, ce qui limite fortement les marges de manœuvre des Suns. En refusant certains transferts, il pourrait forcer la main à sa direction. Dans le pire des cas, si aucun deal n’est possible, Phoenix pourrait même devoir envisager une rupture de contrat via un buyout.
De leur côté, les Angelinos n’ont pas encore fait d’offre officielle. Mais la perspective d’associer Luka Doncic à un scoreur comme Beal a de quoi séduire. La question financière reste toutefois entière, car le contrat de Beal pèse encore plus de 150 millions sur les trois prochaines saisons. Le buyout serait infiniment mieux pour eux.
Tout pourrait dépendre de la volonté des Suns à faire des concessions et de Beal à renoncer à une partie de son salaire en cas de buyout. Si les deux parties restent rigides, la situation pourrait durer plusieurs semaines, voire s’étirer jusqu’à l’automne sans solution concrète.
Pour les Lakers, l’opportunité est réelle mais risquée. Beal reste un joueur d’impact, mais son profil pose aussi des questions dans une équipe déjà dense sur les lignes arrière. Ce dossier complexe pourrait marquer un tournant pour Phoenix… et pour Los Angeles.