Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
De nombreux observateurs doutaient de voir Deandre Ayton rebondir aussi rapidement après sa fin d’aventure compliquée à Portland. Pourtant, l’intérieur bahaméen a réussi à séduire une franchise ambitieuse, malgré une forte concurrence sur le marché. Le voilà désormais à Los Angeles, aux côtés de Luka Doncic.
Avant de s’engager avec les Lakers, Deandre Ayton a attiré l’attention de plusieurs équipes. Les Pacers, Knicks, Nuggets, Cavaliers ou encore les Bucks (avant la signature de Myles Turner) ont tous montré un intérêt plus ou moins appuyé pour l’ancien pivot des Suns et des Blazers, selon HoopsHype. Un signe que son profil conserve de la valeur, malgré les doutes.
« Ayton a finalement décidé que les Lakers représentaient le meilleur projet sportif et lui offraient l’opportunité de rejoindre Luka Doncic, qui a le même âge que lui et qu’il considère comme le meilleur meneur de jeu de la NBA », rapporte Michael Scotto. Une association qui pourrait bien relancer la carrière d’un joueur en quête de stabilité.
Ayton, choix stratégique et pari calculé
Après des passages en demi-teinte à Phoenix et Portland, Ayton sait qu’il n’a plus de marge. Rejoindre un meneur comme Doncic, capable de le mettre dans les meilleures dispositions offensives, peut lui permettre de retrouver son niveau de 2021. Surtout que les Lakers lui offriront un rôle clair dès l’ouverture du camp d’entraînement.
Ce choix peut aussi s’expliquer par le besoin pour Ayton de s’inscrire dans une structure solide, avec des ambitions immédiates. Los Angeles, en restructuration autour de Doncic, reste une vitrine médiatique unique et une plateforme idéale pour se relancer. La franchise avait besoin d’un pivot, et elle lui donne une vraie chance.
Pour les Pourpre et Or, ce recrutement comble un vide essentiel dans la raquette. Ayton a les capacités de devenir le partenaire idéal de Luka dans le pick-and-roll, tout en protégeant le cercle. Reste à voir si la mentalité suivra, après les critiques sur son implication à Portland.
Le joueur de 26 ans (bientôt 27) n’a pas manqué de prétendants, mais il a privilégié un projet sportif précis. À lui de transformer cette opportunité en confirmation, dans un marché où la patience est rarement une option. Les Angelinos, eux, attendent beaucoup de lui.