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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
La prolongation de Jaxson Hayes pourrait coûter cher aux Lakers. En signant pour plus que le minimum, le pivot limite désormais les marges financières de la franchise. Résultat : le renfort tant attendu sur les ailes devient bien plus difficile à concrétiser. Et les fans ne décolèrent pas.
Alors que les Lakers espéraient utiliser la BAE (bi-annual exception) pour attirer un profil défensif sur le poste 3 ou 4, ils se retrouvent coincés. À cause de leur présence au premier apron, ils perdent l’accès à cette exception s’ils ne baissent pas leur masse salariale. Même un éventuel cut de Shake Milton ne suffirait plus.
« J’avais entendu que Hayes n’avait pas signé pour le minimum, ce qui signifie que les Lakers n’ont plus accès à la full BAE à cause du premier apron (même s’ils coupent Milton). Cela complique clairement leur recherche d’aide défensive sur l’aile », a expliqué Dan Woike (The Athletic). Une information qui a déclenché une vague de frustration immédiate.
L’erreur de trop pour Rob Pelinka ?
Sur les réseaux sociaux, certains supporters ont littéralement explosé. « F** ce front office… Pelinka est le pire GM de la ligue »*, a lâché un fan en colère. Un sentiment partagé par ceux qui estiment que les choix récents ne sont pas à la hauteur des ambitions affichées par la franchise.
Après avoir prolongé LeBron James et recruté Deandre Ayton, les Lakers cherchent toujours un spécialiste défensif pour entourer leur duo vedette. Mais sans BAE, leurs seules options se limitent à des contrats minimums. Une contrainte majeure sur un marché de plus en plus compétitif.
Le problème est aussi symbolique. En surpayant légèrement Hayes, les dirigeants envoient un signal d’imprévoyance qui passe mal, surtout dans une intersaison où chaque dollar compte. Si aucun ajustement n’est fait rapidement, le roster pourrait rester déséquilibré à l’ouverture du camp.
Le temps presse, et la pression monte. Les Lakers n’ont pas encore comblé leurs lacunes sur les ailes, et la marge de manœuvre se réduit à vue d’œil. Dans ce contexte, chaque décision compte — et la moindre erreur devient très vite stratégique.
