Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
En coulisses, le doute grandit autour de LeBron James. Officiellement, la star des Lakers a activé sa player option à 52 millions de dollars pour rester à Los Angeles. Mais officieusement, son comportement interroge. Présent récemment à Cleveland, actif sur les réseaux sociaux, parfois de manière sibylline, le King semble agacé. Et selon Ramona Shelburne d’ESPN, ce mécontentement ne doit pas être pris à la légère.
LeBron James a toujours nié toute intention cachée derrière ses publications. Pourtant, pour Ramona Shelburne, la priorité des Lakers est limpide : « La première chose à faire, c’est de s’assurer que LeBron James va bien », a-t-elle déclaré en évoquant avec humour le temps passé par le joueur sur ses réseaux ces dernières semaines. Mais au-delà de ce constat, elle a aussi pointé du doigt un manque dans l’effectif.
« Je pense aussi qu’ils ont besoin de plus de défense sur le périmètre. Ils ont évidemment perdu Dorian Finney-Smith, qu’ils avaient récupéré via un trade la saison dernière. Quand on a Luka Doncic et Austin Reaves comme backcourt titulaire, il faut de l’aide défensive sur les extérieurs », a-t-elle précisé.
Une priorité : calmer les tensions internes
Shelburne met donc le doigt sur deux problèmes : un déficit défensif évident sur les ailes, et une tension croissante autour du statut de LeBron. Même si ce dernier n’a pas officiellement demandé à partir, son comportement laisse penser qu’un départ ne serait pas totalement exclu, surtout si l’équipe ne progresse pas cet été.
Les Lakers ont déjà perdu Finney-Smith, sans compensation. Et pour l’instant, malgré des pistes (Andrew Wiggins, Marcus Smart, Matisse Thybulle…), aucun renfort de poids n’est venu renforcer les lignes arrière. LeBron, lui, veut du concret. Il a 40 ans en décembre et vise encore une dernière bague avant la retraite.
La pression monte donc sur Rob Pelinka, qui doit agir vite pour rassurer sa superstar. Car un King frustré peut rapidement devenir un King insatisfait… et potentiellement sur le départ malgré sa clause de non-trade. Et les Angelinos veulent probablement s’éviter un drama du genre juste avant le camp d’entraînement de septembre.
Ce n’est pas la première fois que LeBron utilise les réseaux comme levier de pression. Mais cette fois, l’ambiguïté est plus forte encore. Et la marge de manœuvre des Lakers semble s’amenuiser au fil des semaines. Attention à ne pas jouer avec le feu.