Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
LeBron James n’a pas officiellement demandé son départ, mais les Lakers, eux, se préparent à toute éventualité. En coulisses, la direction californienne aurait fixé des conditions très précises en cas de transfert de sa superstar. Et le critère principal ne concerne ni les choix de Draft ni les jeunes talents… mais bien la durée des contrats reçus en retour.
À 40 ans, LeBron James reste un atout majeur mais aussi une inconnue contractuelle. Les Lakers veulent garder un maximum de flexibilité à moyen terme, et cela se traduit par une ligne rouge claire : ils ne prendront aucun contrat qui dépasse la saison 2025-2026 dans un éventuel deal impliquant James.
« Les Lakers ne veulent reprendre AUCUN contrat qui court au-delà de la saison 2025-26 dans un transfert de LeBron James », rapporte Dan Woike, journaliste pour The Athletic, confirmant la stratégie du front office axée sur la liberté de manœuvre post-LeBron. Une volonté de viser la free agency de 2027 par exemple.
Peu de franchises capables de s’aligner
Cette exigence réduit drastiquement le champ des possibles. Actuellement, seules deux franchises sont en mesure de proposer plus de 50 millions de dollars en contrats expirants : le Heat et les Clippers. Des destinations plausibles sur le plan sportif… mais rien ne dit que LeBron lui-même envisagerait un départ aussi tôt.
Pour les Lakers, cette position s’explique par le besoin de tourner une page sans hypothéquer l’avenir. La fin annoncée du duo LeBron/Luka Doncic approche, et Los Angeles veut pouvoir redémarrer avec de l’espace financier dès l’été 2026, dans l’optique d’un nouveau cycle ambitieux.
Du côté des fans, cette posture est jugée logique. LeBron a apporté un titre et relancé la franchise, mais la transition ne doit pas laisser de séquelles sur le long terme. Garder la main sur les finances reste la priorité, même au prix d’un échange moins clinquant.
Pour l’heure, aucun deal concret n’est sur la table. Mais si LeBron venait à se montrer ouvert à un départ, les Lakers ont déjà tracé la ligne à ne pas franchir. Le message est clair : pas question de sacrifier 2026 pour un baroud d’honneur.