NBA – Un ancien Laker chez les Mavericks : pari risqué pour les Texans ?

D'Angelo Russell et LeBron James en conférence de presse
Los Angeles Lakers (DR)

Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport

L’intersaison des Mavericks continue de dessiner un effectif ambitieux et réfléchi. En quête d’un meneur capable de tenir la barre en l’absence de Kyrie Irving, tout en restant utile à ses côtés, Dallas a misé sur un profil bien connu de la ligue : D’Angelo Russell. Et les dirigeants sont convaincus d’avoir fait le bon choix.

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Avec un contrat de deux ans à 13 millions de dollars signé via l’exception midlevel pour équipes au-dessus de la luxury tax, D’Angelo Russell a rejoint les finalistes de conférence en 2024 avec une mission double. Il devra débuter la saison en tant que titulaire, Kyrie Irving étant toujours en convalescence, mais aussi trouver sa place dans un collectif plus dense dès le retour de ce dernier.

Comme l’explique un membre du staff texan à Spotrac : « Il nous fallait un joueur capable de remplacer Kyrie quand il est absent, mais qui puisse aussi jouer avec lui. On pense que DLo est parfait pour ça. » Rappelons que le retour d’Irving est incertain pour la saison prochaine, comme l’intéressé l’a lui-même avoué en stream début juillet.

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Une polyvalence bien utile dans le système de Jason Kidd

L’ancien meneur des Lakers et des Nets n’arrive pas sans références. Auteur de 12.6 points et 5.1 passes en moyenne la saison passée, il a démontré sa capacité à alterner entre porteur de balle principal et rôle secondaire, un atout majeur dans un système offensif où Cooper Flagg aura également un fort volume de création.



Le rookie, choisi en première position de la Draft 2025, devrait s’imposer rapidement comme un point d’ancrage offensif. La présence d’un vétéran comme Russell à ses côtés permettra d’alléger sa charge tout en gardant une menace extérieure constante. Avec 41.5 % de réussite à trois points sur la dernière saison, DLo représente une menace crédible loin du ballon.

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Pour Jason Kidd, cette signature offre une flexibilité nouvelle, notamment dans la gestion des rotations. L’alternance possible entre Russell, Irving et Flagg permet d’envisager plusieurs combinaisons, sans trop perdre en fluidité offensive.

À l’aube d’une nouvelle saison qui s’annonce exigeante, l’apport de Russell pourrait bien peser plus lourd que prévu. S’il parvient à maintenir son efficacité et à s’adapter aux ajustements, Dallas pourrait disposer là d’une pièce maîtresse discrète mais décisive. Mais le meneur doit mieux faire après un passage délicat aux Lakers.

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