Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Malgré les rumeurs persistantes autour de son avenir, LeBron James devrait bien entamer la saison prochaine dans le cinq majeur des Lakers. Loin des spéculations de départ, le vétéran superstar n’a jamais réclamé un trade ou un buyout. Mais derrière le calme apparent, l’intersaison n’a pas été exempte de tensions internes.
Si LeBron James n’a pas contesté publiquement les choix de l’organisation, plusieurs voix évoquent une certaine frustration quant au déroulement de l’été. À ce stade de sa carrière, l’ailier s’attendait à des décisions rapides et ambitieuses pour rester dans la course au titre. Et sur ce point, son entourage aurait fait passer un message clair.
« Le cœur du problème entre James et les Lakers cet été, selon des sources, n’était pas un manque de consultation sur les décisions, mais l’absence d’un nouveau contrat max 1+1 avec clause de non-trade en cas de refus d’option ». Chacun campe sur sa version : certains affirment que LeBron ne l’a jamais demandé, d’autres qu’on ne lui a jamais proposé.
Un contrat non signé, et un silence qui en dit long
Aujourd’hui, les faits sont là : James aborde une « contract year » avec les Lakers. Aucune prolongation, aucune déclaration publique, pas même un mot d’accueil aux recrues estivales. Présent à Vegas pendant la Summer League, il n’a adressé ni message ni tweet aux nouveaux venus. Une posture inhabituelle pour quelqu’un d’aussi influent dans la ligue.
Dans ce contexte, une certitude demeure : James et Luka Doncic ont bien échangé en privé au début de l’été. Les deux hommes souhaiteraient maximiser leur collaboration après une première demi-saison mitigée ensemble. La complémentarité entre les deux superstars, encore incomplète, sera au cœur des performances à venir.
Pour les Lakers, l’équation est simple : réussir à convaincre LeBron de rester au-delà de cette saison. Cela passera par des résultats immédiats, mais aussi par une gestion intelligente de la dynamique interne et du pouvoir d’influence de leur star. James n’a plus de temps à perdre.
En coulisses, certains observateurs s’interrogent : ce silence maîtrisé serait-il une manière pour LeBron de garder la pression sur l’organisation ? Ou simplement le signe d’un détachement progressif, conscient que la fin approche ? Une chose est sûre : chaque geste sera scruté.