Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Le dossier Walker Kessler commence à agiter les coulisses de la NBA, à mesure que la date limite pour une prolongation de contrat se rapproche. L’intérieur du Jazz, déjà dans le viseur de plusieurs franchises, reste au cœur des spéculations malgré les signaux de fermeté envoyés par le front office de l’Utah.
À 24 ans, Walker Kessler s’apprête à entamer sa quatrième saison dans la ligue et reste éligible à une prolongation de contrat jusqu’au début de la saison régulière, en octobre. Son profil — jeune, mobile, protecteur de cercle — attire logiquement l’attention dans une NBA où les pivots défensifs restent précieux, surtout à bas coût.
« Le Jazz a repoussé des approches agressives concernant Kessler au cours des douze derniers mois », a rappelé un rapport publié récemment. « Mais cela n’empêche pas plusieurs équipes rivales de continuer à surveiller sa situation de très près. » On sait que les Lakers ont fait partie du lot, sans trouver d’accord avec eux.
Un pivot jeune, abordable et toujours très convoité
Malgré un rôle réduit l’an dernier après une saison rookie prometteuse, Kessler conserve une belle cote sur le marché. Ses qualités défensives et son impact près du cercle en font un profil très recherché, surtout dans un contexte d’inflation salariale. La possibilité d’un contrat à long terme est réelle, mais Utah n’a pas encore clairement affiché sa stratégie à ce sujet.
Depuis plusieurs mois, les dirigeants du Jazz tiennent une ligne de conduite constante : ils ne souhaitent pas se séparer de leur jeune intérieur. En repoussant les offres, ils affirment leur volonté de conserver un noyau jeune autour duquel bâtir à moyen terme. Mais en coulisses, certaines équipes estiment que la situation pourrait évoluer en cas d’absence de prolongation.
Tout dépendra de la tournure que prendra la saison prochaine pour Utah. Si la franchise glisse dans le bas du classement, l’idée d’un transfert pour capitaliser sur la valeur actuelle de Kessler pourrait refaire surface. À l’inverse, un bon début d’exercice pourrait inciter les dirigeants à miser sur la stabilité et à verrouiller leur jeune pivot sur la durée.
Le camp de Kessler, de son côté, pourrait être tenté de patienter pour maximiser la valeur d’un futur contrat, surtout en cas de progression individuelle significative. Le timing sera donc crucial, et chaque semaine sans prolongation alimentera les rumeurs.