puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
La saison NBA n’a même pas encore repris que certaines inquiétudes sont déjà présentes du côté de Los Angeles. Les supporters des Lakers ont retenu leur souffle récemment après un contact brutal qui a laissé Luka Doncic au sol lors d’un match de préparation avec la Slovénie. Sans gravité, l’incident a pourtant ravivé une question qui reviendra sans cesse pendant son passage en Californie.
Depuis son arrivée en NBA, le meneur slovène a toujours mis un point d’honneur à défendre les couleurs de son pays. Peu importe la période, il répond présent pour les grandes compétitions internationales, quitte à s’exposer à des risques supplémentaires. Ce choix, admiré par beaucoup, inquiète en revanche les fans des Lakers, qui voient en lui la pierre angulaire de leur avenir.
C’est d’ailleurs ce qu’a souligné Andy Kamenetzky, animateur d’ESPN L.A., en rappelant aux supporters ce qui les attend désormais. « C’est la première d’une longue série de frayeurs possibles pendant l’EuroBasket, et cela montre ce à quoi les fans des Lakers vont devoir s’habituer pendant l’ère Luka. Il ne va pas arrêter de représenter son pays, c’est une certitude », a-t-il expliqué, avant de prévenir que ce rythme bien particulier n’a rien à voir avec ce que la franchise a connu jusqu’ici.
Un calendrier international qui inquiète
Car contrairement à des stars comme Kobe Bryant ou LeBron James qui se limitaient essentiellement aux Jeux Olympiques tous les quatre ans, Doncic multiplie les compétitions. EuroBasket, Coupe du monde FIBA, JO : les échéances s’enchaînent, réduisant forcément les plages de repos. Kamenetzky a insisté : « Nous étions habitués à voir Kobe, LeBron ou Anthony Davis jouer l’été, mais c’était une fois tous les quatre ans. Luka, lui, ce sera bien plus régulier ».
Cette situation est d’autant plus sensible que l’ancien joueur de Dallas occupe une place unique dans l’effectif actuel des Lakers. À 26 ans seulement, il est déjà vu comme la clé de voûte de l’organisation, et son absence, même provisoire, aurait des conséquences majeures.
Et pourtant, rien n’indique que le natif de Ljubljana changera un jour de philosophie. Ses coéquipiers l’ont souvent répété : jouer pour la Slovénie est une part essentielle de son identité et de sa motivation. Renoncer à ces rendez-vous n’est pas envisageable pour lui, même avec la pression d’un marché comme Los Angeles.
Reste à voir comment les Lakers apprendront à gérer cette réalité. Entre admiration pour son engagement patriotique et crainte permanente d’une blessure, l’ère Doncic s’annonce palpitante mais semée d’incertitudes. Une chose est sûre : chaque été sera désormais scruté avec autant d’attention que la saison NBA elle-même.
