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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Difficile d’imaginer la NBA sans lui, et pourtant les discussions se multiplient autour de son avenir. Le nom de LeBron James continue d’animer les débats, entre fidélité à son environnement actuel et interrogations sur la suite de sa carrière. Une question demeure : restera-t-il fidèle à Los Angeles, ou bien finira-t-il par envisager un départ tardif ?
Ces derniers mois, les Lakers ont tenté de solidifier leur projet. Avec l’arrivée de Marcus Smart et de Deandre Ayton, l’organisation a répondu à certaines faiblesses observées lors de la saison écoulée. Malgré une élimination précoce en playoffs, l’équipe avait tout de même signé 50 victoires et décroché une troisième place en saison régulière, des bases solides pour aborder la suite. Mais ce contexte sportif ne suffit pas à dissiper les doutes.
C’est l’analyste Andy Kamenetzky qui a rappelé sur le LakeShow Podcast que l’agitation autour du King ne reflète pas forcément ses intentions réelles. Selon lui, « LeBron ne veut clairement pas quitter Los Angeles. S’il l’avait souhaité, il aurait déjà eu l’opportunité, comme lorsque les Warriors se sont intéressés à lui. La tension actuelle naît davantage de la réputation des Lakers et de LeBron, deux entités qui attirent toujours une attention démesurée ». Des propos qui replacent la situation dans une perspective plus apaisée.
Une atmosphère où la perception amplifie les tensions
La relation entre James et les Lakers se nourrit en effet d’un environnement toujours scruté par les observateurs. Comme le rappelle Kamenetzky, « Les Lakers sont une franchise qui a toujours été associée au drame, parce que tout le monde les observe. Et LeBron est un joueur qui a toujours commandé et demandé beaucoup d’attention. Alors, lorsque ces deux éléments se combinent, il est logique que l’on perçoive une relation pas totalement apaisée ». Un contexte où la moindre absence ou réaction est interprétée comme un signe fort.
Dernièrement, certains ont pointé l’absence de James lors de la cérémonie d’extension de contrat de Luka Doncic comme une preuve d’un malaise. S’il a bien pris le temps de féliciter son coéquipier en visio, son absence physique contraste avec ses présences aux précédents événements de l’équipe. De quoi relancer les spéculations, même si, dans les faits, rien ne laisse penser à une volonté imminente de rupture.
Pour l’heure, c’est surtout l’idée de « présent » qui domine dans les bureaux de Los Angeles. LeBron James incarne encore la pièce maîtresse du projet, celui autour duquel tout s’articule. Tant que la franchise peut compter sur lui, elle garde une légitimité parmi les prétendants au titre, malgré un Ouest de plus en plus relevé.
En définitive, tout semble se jouer sur cette saison à venir. Kamenetzky l’a d’ailleurs résumé avec une nuance : « Si les choses tournent mal, je pourrais voir LeBron demander un départ. Mais sinon, il n’y a pas vraiment de meilleure destination pour lui que Los Angeles. Il joue dans une équipe qui a gagné 50 matchs, et il a l’un des rares joueurs du monde meilleur que lui comme coéquipier ». Une manière de rappeler que, pour l’instant, l’histoire continue de s’écrire en or et pourpre.
