Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Slovénie et Italie s’affrontaient en huitièmes de finale de l’EuroBasket à Riga, et une fois encore, Luka Doncic a endossé le rôle de héros national. Dans une atmosphère électrique, la star slovène a livré une performance de très haut niveau, confirmant son statut de joueur majeur de la compétition et guidant son pays vers les quarts de finale.
Face à une équipe italienne réputée pour sa combativité et son adresse extérieure, Doncic a rapidement imposé son rythme. Dès les premières minutes, il a multiplié les coups d’éclat, permettant à la Slovénie de prendre les devants et de contrôler la rencontre. L’Italie a bien tenté de revenir, mais chaque fois, le meneur slovène a répondu présent.
Au terme de la rencontre, Luka Doncic affichait une ligne de statistiques impressionnante : 42 points, 10 rebonds et 3 interceptions. Un chef-d’œuvre offensif qui a encore confirmé son influence unique sur le jeu. Interrogé sur la force de cette équipe, il a immédiatement salué ses coéquipiers : « Pourquoi sommes-nous spéciaux ? Parce que chacun joue pour l’autre. On s’entend super bien, la cohésion est à son maximum. Parfois on ‘s’énerve’, mais ça fait partie du sport – sur le terrain, on veut juste s’aider. Comme je l’ai déjà dit, tout le mérite revient aux gars ».
Une équipe soudée autour de sa star
Le joueur des Lakers n’a pas seulement mis en avant son propre rendement, il a aussi insisté sur la solidarité du groupe. « C’était épuisant, un match très physique. On sait que l’Italie a beaucoup d’armes, mais à la fin on a tenu. Je loue toujours les gars et je vais le refaire maintenant : ils jouent très bien, on perd tous ensemble ou on gagne tous ensemble. Tout le mérite revient à tout le monde, on joue les uns pour les autres », a-t-il confié en conférence de presse, visiblement fatigué mais heureux.
L’Italie a pourtant tenté d’inverser la tendance dans le troisième quart-temps, réduisant l’écart à seulement sept points. Mais malgré cette pression, la Slovénie n’a jamais cédé. Avec quelques ajustements tactiques et surtout l’efficacité retrouvée de leur leader, les Slovènes ont réussi à contenir le retour transalpin et à sécuriser leur qualification.
Concerné par sa condition physique, le Slovène a aussi reconnu ne pas être à 100 % : « Bien sûr, tout fait mal, mais on fera la thérapie et ça ira. J’espère que ce sera bon, on fera de notre mieux ». Un aveu qui souligne l’intensité de l’épreuve, mais qui n’entame en rien sa détermination.
Désormais, la Slovénie se tourne vers son prochain défi : l’Allemagne en quarts de finale. Conscient de la difficulté, Doncic reste confiant : « Avant le tournoi j’avais déjà dit qu’on croit et qu’on avance. Maintenant on affronte un match très difficile contre l’Allemagne, mais on continue ». Un message clair : cette équipe slovène, soudée et portée par un Doncic incandescent, n’a pas encore dit son dernier mot.