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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
L’avenir financier des Lakers intrigue déjà la NBA. Alors que la franchise s’apprête à entrer dans une saison où plusieurs contrats majeurs arrivent à expiration, les spéculations vont bon train quant aux mouvements que Los Angeles pourrait réaliser. Entre patience stratégique et ambition immédiate, l’équilibre reste fragile.
Les dirigeants auraient en ligne de mire l’été 2026, voire 2027, pour frapper un grand coup sur le marché. La volonté d’éviter tout engagement financier trop lourd au-delà de cette saison s’inscrit dans cette logique. Cependant, avec Luka Doncic désormais prolongé et LeBron James toujours présent, la question se pose : faut-il attendre deux ans ou saisir l’opportunité de renforcer l’effectif dès maintenant ?
Interrogé à ce sujet, Rob Pelinka a laissé la porte ouverte à une accélération des plans. « Si nous trouvons des solutions intelligentes pour nourrir nos aspirations au titre dès l’année prochaine, nous les exécuterons », a confié le dirigeant. Il a ajouté : « Nous considérons que le fait d’avoir Luka Doncic et LeBron James ensemble la saison prochaine est un moment important, et nous continuerons à tout faire pour offrir à cette franchise son 18e titre ».
Une flexibilité précieuse, mais pas éternelle
La marge de manœuvre existe : Rui Hachimura, Maxi Kleber et Gabe Vincent disposent de contrats expirants, et deux futurs choix de premier tour pourraient être placés sur la table. Cela offre à Los Angeles la possibilité de bâtir une offre intéressante sans compromettre l’avenir à long terme. Mais la franchise devra mesurer le risque d’hypothéquer une partie de sa flexibilité financière avant l’été 2026.
L’arrivée de Doncic a changé la donne. Avant sa prolongation, l’idée de conserver un maximum de souplesse était prioritaire. Désormais, l’organisation peut envisager d’absorber un salaire plus lourd si celui-ci permet d’ajouter une pièce complémentaire à son duo de superstars. La fenêtre de tir pourrait être plus courte que prévue, surtout avec un LeBron James qui n’a plus beaucoup de saisons devant lui à un tel niveau.
Cette approche divise néanmoins en interne. Certains estiment qu’il vaut mieux patienter jusqu’à l’été 2026 pour viser un très gros coup, tandis que d’autres poussent pour profiter dès maintenant de l’alchimie entre James et Doncic. Un faux pas pourrait coûter cher, mais attendre trop longtemps comporterait aussi ses dangers.
Le dilemme est donc clair : miser sur l’avenir avec une flexibilité totale ou capitaliser immédiatement sur la présence d’un duo historique. Quoi qu’il en soit, Pelinka et son équipe semblent déterminés à ajuster la stratégie en fonction des opportunités, avec un seul objectif en tête : inscrire une 18e bannière au plafond de la Crypto.com Arena.
