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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
L’avenir de Luka Dončić en NBA intrigue déjà, même si le Slovène n’a que 26 ans. Installé à Los Angeles depuis peu, il profite de sa nouvelle aventure mais semble avoir des ambitions bien au-delà du parquet. Sa vision de carrière ne ressemble pas à celle de LeBron James, malgré les comparaisons évidentes.
En effet, Dončić a confié qu’il ne comptait pas étirer sa carrière jusqu’à la quarantaine comme son coéquipier. Le quadruple All-Star, qui entame sa première saison complète avec les Lakers, sait déjà qu’il veut tracer sa route différemment. Son intérêt croissant pour un domaine bien précis commence à façonner les contours de son futur.
C’est au Wall Street Journal que le meneur a livré ses confidences. Interrogé sur l’idée de jouer aussi longtemps que James, Dončić a répondu sans détour : « Non, je ne pense pas. » Un choix de carrière assumé, qui prend une autre dimension quand il évoque son attrait pour l’investissement : « Posséder une équipe sportive, c’est quelque chose qui m’intéresse énormément. » Cette ambition dépasse même le cadre du basket, puisqu’il s’intéresse à d’autres disciplines.
Un regard déjà tourné vers l’après-carrière
Dončić, qui a prolongé en août pour trois ans et 165 millions de dollars, est lié aux Lakers au moins jusqu’en 2028. Cette échéance pourrait coïncider avec une autre grande étape de sa carrière : participer aux Jeux olympiques de Los Angeles avec la Slovénie. Comme il l’a rappelé, « Je veux toujours représenter mon pays ». Cet attachement à son équipe nationale nourrit déjà les discussions autour de 2028.
En parallèle, son contrat comprend une option joueur de 57,6 millions de dollars pour la saison 2028-2029. Autant dire que Dončić aura des décisions majeures à prendre à la fin de cette décennie, que ce soit sur le plan sportif ou financier. La perspective d’un engagement en tant que propriétaire semble s’intégrer à son calendrier personnel.
LeBron James lui-même a ouvert la voie dans ce domaine. Devenu milliardaire en activité, il a investi dans le Fenway Sports Group, propriétaire de franchises prestigieuses comme les Boston Red Sox ou Liverpool. Son ambition affichée reste claire : posséder une franchise NBA, de préférence à Las Vegas. Dončić pourrait bien suivre une trajectoire similaire, avec quelques années de décalage.
Si les règles actuelles de la ligue limitent les parts des joueurs actifs, la tendance évolue. L’exemple de James prouve qu’un joueur peut préparer son avenir tout en restant en activité. Pour Dončić, la perspective de gérer une équipe pourrait s’imposer comme une suite logique à une carrière déjà marquée par la précocité et l’efficacité.
