puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Chaque saison, la NBA voit des joueurs tomber au combat, victimes de blessures aux conséquences variables. Certaines ne sont que de simples alertes, d’autres nécessitent des mois de rééducation, et certaines peuvent anéantir toute une carrière. Pour un ancien pivot des Lakers, la répétition des coups d’arrêt laisse planer un doute bien plus sombre : celui d’une fin de parcours prématurée.
Christian Wood, qui n’a pas encore trouvé de nouvelle équipe à l’approche de la saison 2025-26, fait partie de ces noms qui interpellent. À 29 ans, l’intérieur peine à convaincre les dirigeants qu’il peut encore s’inscrire dans un projet compétitif. Son historique médical inquiète, et ce n’est pas la première fois que sa disponibilité devient un sujet central autour de sa carrière.
Le journaliste Will Eudy a d’ailleurs mis en avant ce constat dans les colonnes de Lake Show Life. « Alors que les fans regardent les anciens joueurs des Lakers qui n’ont toujours pas signé, Christian Wood est un nom qui saute aux yeux. Y a-t-il une possibilité qu’il prenne sa retraite ? » s’est-il interrogé. Pour lui, deux facteurs pèsent : « La santé et la durabilité. Pour un grand qui approche de la trentaine avec un historique de blessures compliqué, il est difficile pour d’autres équipes de se sentir à l’aise en s’engageant financièrement ».
Un avenir qui s’assombrit après de multiples interventions
La situation s’est aggravée en 2024, lorsque Wood a dû subir deux opérations sur son genou gauche. Ce nouveau coup dur semble avoir marqué un tournant, tant physiquement que dans la perception des franchises. Longtemps considéré comme un intérieur moderne capable d’écarter le jeu, il se retrouve désormais freiné par la crainte permanente d’une rechute.
Wood a pourtant montré de belles choses durant ses huit années en NBA. Passé par sept équipes, il a trouvé sa meilleure version à Houston, avec deux saisons pleines à plus de 17 points de moyenne, dont une à 21 unités. Son passage à Dallas a également laissé entrevoir une vraie complémentarité avec Luka Dončić. Mais son expérience aux Lakers, censée relancer sa carrière, n’a pas eu l’effet escompté.
Aujourd’hui, la possibilité d’une retraite forcée fait son chemin, même si le joueur n’a pas encore communiqué sur ses intentions. L’idée de reprendre un contrat minimum pour jouer un rôle de rotation existe, mais son genou reste une épée de Damoclès. Dans une NBA de plus en plus exigeante physiquement, rares sont les organisations prêtes à parier sur un intérieur fragile.
Si la porte se referme trop tôt, Wood restera comme un talent offensif sous-exploité par les aléas médicaux. L’histoire de sa carrière illustre la frontière mince entre potentiel confirmé et trajectoire brisée par les blessures. Pour l’heure, son avenir reste en suspens, entre le désir de rejouer et la peur de souffrir encore.
