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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Les Lakers ont lancé leur préparation avec une idée fixe : viser le titre. Malgré un camp d’entraînement marqué par plusieurs blessures, l’ambiance reste positive et les joueurs semblent convaincus d’avoir posé les bases nécessaires pour construire une saison solide. Entre intensité physique et recherche d’un état d’esprit collectif, les premiers signaux sont encourageants.
Lors du dernier entraînement avant le match de présaison face aux Suns, Gabe Vincent a évoqué l’approche mise en place par JJ Redick. L’entraîneur impose des exercices physiques intenses en fin de séance, notamment des sprints sur tout le terrain. Ces efforts, peu appréciés sur le moment, sont pourtant vus comme un ciment pour le groupe.
Avec humour, Vincent a résumé la situation : « J’ai dit à JJ il y a une semaine ou deux que si on te déteste tous, mais qu’on te déteste collectivement, c’est parfait. Tant qu’on est ensemble là-dedans, ça marche. Personne n’a envie de courir après un long entraînement, mais on sait ce qu’on veut accomplir. On a tous accepté, on a couru, et on en est sortis meilleurs ». Un constat qui illustre déjà la volonté de transformer la difficulté en force commune.
Luka Doncic, moteur de l’espoir angelino
Ces séances de haute intensité s’inscrivent dans un objectif plus large : préparer mentalement l’équipe à résister à la pression. Gabe Vincent, qui a tourné à 6,4 points et 35 % à trois points la saison passée, sait que sa valeur réside dans son abnégation défensive et sa capacité à se mettre au service du collectif. Ces efforts supplémentaires lui permettent de renforcer son endurance, un point crucial dans une saison longue de 82 matchs.
Au-delà du travail physique, la cohésion s’est aussi construite hors terrain. Interrogé sur les activités collectives, comme un concert des Backstreet Boys durant l’été, et sur l’évolution de Luka Doncic depuis son arrivée, Vincent a livré une réponse élogieuse : « Je pense qu’il est plus à l’aise. Il a pris plus de temps loin du basket, probablement plus que jamais dans sa vie. Il a dû revenir progressivement et il a été jeté dans le feu, mais il a géré ça avec beaucoup de grâce ».
Si l’organisation californienne rêve d’un titre, elle sait que ses chances reposent en grande partie sur la capacité de Doncic à assumer ce rôle de leader. Le Slovène devra non seulement porter la charge offensive, mais aussi fédérer ses coéquipiers pour garder le cap dans une conférence Ouest toujours plus compétitive.
L’enjeu sera donc de voir comment chaque joueur, vétérans comme jeunes, parviendra à se mettre au diapason de cette ambition. Si tout le monde reste aligné derrière Doncic, les Lakers auront les armes pour viser haut. Dans le cas contraire, le rêve pourrait vite s’effriter. Ce début de camp montre toutefois un groupe soudé, prêt à souffrir ensemble pour nourrir une ambition commune : ramener un trophée à Los Angeles.
