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Par Rédaction | Sport
Depuis son arrivée à Los Angeles, Jarred Vanderbilt s’est souvent illustré par son intensité et sa discrétion. Mais cette fois, l’intérieur des Lakers a offert un aperçu rare de l’envers du vestiaire angelino. En conférence de presse, il a détaillé la nouvelle organisation du leadership au sein de l’équipe, une structure pensée pour favoriser la communication, la responsabilité collective et un équilibre entre les différentes personnalités du groupe.
Selon Vanderbilt, cette hiérarchie repose sur un partage clair des rôles. Les stars, les vétérans et les joueurs de rotation y trouvent chacun leur place, sans qu’aucune voix ne domine entièrement. Ce modèle, voulu par JJ Redick, reflète une approche plus démocratique et un état d’esprit résolument tourné vers le collectif.
« On a beaucoup de leaders, chacun couvre un domaine différent. On a Bron et Luka, qui sont les leaders vocaux. Moi et Marcus, on s’occupe de la défense. Et puis il y a des gars comme AR et Gabe qui montrent l’exemple en étant ponctuels, en travaillant dur chaque jour, en aidant leurs coéquipiers », a expliqué Vanderbilt. « Chacun a sa manière de diriger, et c’est ce qui va nous rendre forts. On peut tous donner notre avis, accepter les critiques, et c’est essentiel pour devenir une grande équipe. On a trouvé un bon équilibre, il faut juste le maintenir. »
Un équilibre entre stars et soldats de l’ombre
LeBron James et Luka Doncic occupent naturellement la place de meneurs vocaux. Le premier incarne l’expérience, la rigueur et l’exemplarité, tandis que le second apporte sa fougue et sa maîtrise du tempo offensif. Ensemble, ils dictent la mentalité du groupe. Mais Vanderbilt a tenu à rappeler que la force de l’équipe ne repose pas uniquement sur ses superstars : lui-même et Marcus Smart, reconnu pour son intensité défensive et son leadership naturel, assument la responsabilité de stabiliser la défense, un secteur souvent critiqué ces dernières années.
L’arrivée de Smart et le retour en forme de Vanderbilt devraient redonner une identité défensive solide à l’équipe. Leur duo, à la fois énergique et discipliné, pourrait bien redéfinir le visage des Lakers, longtemps dépendants de leurs individualités. Austin Reaves et Gabe Vincent, de leur côté, incarnent un leadership plus discret, celui de la constance et du professionnalisme, indispensable à la cohésion du groupe au quotidien.
Cette diversité dans les profils et les approches semble parfaitement adaptée à une organisation en pleine transition. Après une saison 2024–25 marquée par les irrégularités et les problèmes de communication, Redick veut rétablir une structure claire où chacun comprend son rôle et ses responsabilités. Vanderbilt, par son implication et sa lucidité, s’impose comme l’un des relais clés de ce nouveau modèle.
À 40 ans, LeBron James entame sa 23e saison et Luka Doncic entre dans la plénitude de son talent. L’enjeu pour Los Angeles sera désormais de préserver cette harmonie. Si chacun parvient à rester dans son registre — LeBron et Luka pour l’attaque, Smart et Vanderbilt pour la défense, Reaves et Vincent pour la constance —, les Lakers pourraient enfin disposer du cadre collectif nécessaire pour viser haut.
