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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
LeBron James manquera le lancement de l’exercice 2025-26. Selon Shams Charania (The Athletic), la star de Los Angeles souffre d’une sciatique du côté droit, un problème nerveux douloureux qui affecte le bas du dos et la jambe. Déjà forfait pour toute la présaison, le quadruple champion devrait désormais être tenu à l’écart pendant trois à quatre semaines supplémentaires.
Le staff médical des Lakers reste prudent avec son vétéran de 40 ans. Initialement, la franchise espérait que le repos de septembre suffirait à soulager l’inflammation, mais les douleurs ont persisté. La sciatique est une blessure courante dans les sports sollicitant les appuis et les impacts répétés, comme le basket, où la compression du nerf peut vite devenir problématique. D’après Charania, James aurait ressenti les premières douleurs fin juillet lors d’un entraînement individuel.
Le diagnostic est tombé à la mi-août : une irritation du nerf sciatique, causant douleurs, engourdissements et faiblesse musculaire. LeBron, qui n’avait quasiment pas touché un ballon pendant plusieurs semaines avant le camp d’entraînement, doit désormais patienter avant de reprendre la compétition. « L’objectif est de lui permettre de récupérer complètement afin d’éviter une rechute en pleine saison », a indiqué une source proche du dossier.
Une première absence historique pour LeBron James
Cette blessure pourrait marquer un tournant symbolique dans la carrière du King. Depuis ses débuts en 2003, LeBron James a toujours participé au match d’ouverture de la saison régulière, un record de longévité inégalé. Cette fois, il devrait manquer entre quatre et dix rencontres, selon la vitesse de sa rééducation. Si tout se passe bien, son retour pourrait avoir lieu entre début et mi-novembre, juste à temps pour éviter une désorganisation prolongée de la rotation des Lakers.
Les médecins décrivent la sciatique comme « une inflammation ou une compression du nerf sciatique qui descend du bas du dos jusqu’à la jambe », selon la Cleveland Clinic. Cette affection peut provoquer une douleur lancinante, voire handicapante, surtout pour un joueur dont la puissance repose sur la mobilité et l’explosivité. À 40 ans, la gestion du corps de LeBron devient plus cruciale que jamais pour espérer un dernier run vers le titre.
Le staff d’JJ Redick, nouvel entraîneur principal, devra donc lancer la saison sans son leader. L’accent sera mis sur Luka Doncic, Austin Reaves et les jeunes recrues pour maintenir un équilibre en son absence. L’objectif est clair : éviter tout précipitation, quitte à sacrifier quelques victoires en octobre, pour retrouver un LeBron James pleinement opérationnel dès novembre.
Si les Lakers ont choisi la prudence, c’est aussi parce qu’ils savent à quel point la fenêtre de tir pour un dernier titre avec LeBron se rétrécit. Le King, entré dans sa 23e saison, n’a plus rien à prouver — mais tout à achever : une ultime conquête avant de tirer sa révérence sur son propre tempo.
