Par Rédaction | Sport
À seulement 18 ans, Cooper Flagg fait déjà beaucoup parler de lui. Sélectionné en première position par les Dallas Mavericks, l’ancien prodige de Duke attire toutes les comparaisons les plus audacieuses, y compris celle de l’un des analystes les plus médiatiques de la NBA. Et celle-ci, signée Kendrick Perkins, ne passe pas inaperçue.
Flagg, connu pour sa polyvalence et son intelligence de jeu, découvre progressivement les exigences du plus haut niveau. Testé à différents postes pendant la présaison, il a même eu l’occasion de diriger le jeu par séquences, une rareté pour un ailier de son âge. Une expérimentation qui intrigue, mais qui semble aussi séduire plusieurs observateurs, dont Perkins.
Invité sur le plateau d’ESPN, l’ancien champion NBA n’a pas mâché ses mots. « Oui, je le maintiens. Je l’ai dit le soir de la Draft : Cooper Flagg est la version blanche de LeBron James. Quand on parle de son QI basket, il a ça en lui. » Une déclaration forte, d’autant plus qu’elle place le jeune rookie dans la lignée directe d’un joueur considéré comme l’un des plus complets de l’histoire.
Un parallèle audacieux, mais pas dénué de sens
Kendrick Perkins a toutefois tenu à nuancer son propos, précisant que Flagg n’atteint pas encore le niveau athlétique du “King”. « Il est un peu moins explosif que LeBron, mais sa créativité et sa lecture du jeu sont de très haut niveau. » Cette comparaison, aussi risquée soit-elle, témoigne de l’enthousiasme que suscite le jeune Maverick au sein de la ligue, même avant ses premiers véritables matchs officiels.
Lors de la rencontre de présaison face au Jazz, Cooper Flagg a montré des signes encourageants malgré une adresse irrégulière. En 21 minutes, il a compilé 11 points, 7 rebonds, 2 contres, 2 interceptions et 1 passe décisive, tout en affichant une implication défensive remarquable pour un joueur de son âge. Des statistiques qui traduisent à la fois son potentiel et les ajustements encore nécessaires pour s’imposer durablement en NBA.
À Dallas, son association avec Anthony Davis alimente déjà de nombreux débats. Certains imaginent un duo générationnel capable de révolutionner l’attaque texane, quand d’autres appellent à la prudence, estimant qu’il faut d’abord laisser le rookie s’adapter au rythme infernal de la ligue.
Cooper Flagg, de son côté, garde la tête froide. Conscient de l’ampleur des attentes, il continue de miser sur le travail et l’humilité, deux qualités qui ont marqué son parcours universitaire. Son impact défensif, son sens du placement et sa maturité en font un joueur atypique, déjà respecté dans le vestiaire des Mavericks.