Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Entre Stephen A. Smith et LeBron James, la tension ne faiblit pas. Après leur échange houleux autour des critiques visant Bronny, l’analyste d’ESPN a choisi de riposter publiquement. Dans son podcast, il accuse LeBron d’avoir déformé ses propos et de ne s’en prendre qu’à certaines personnes bien précises lorsqu’il se sent attaqué.
Stephen A. ne mâche pas ses mots. Selon lui, le quadruple champion a été injuste en l’accusant d’avoir franchi une ligne rouge. Le journaliste estime qu’il s’agit d’une réaction sélective de la part de LeBron James, évoquant même la manière dont il traite les différents membres des médias qui le couvrent depuis ses débuts.
« T’as déjà vu LeBron s’en prendre à un blanc ? Soyons honnêtes », a lancé Smith. « Le seul moment où tu l’as vu faire ça, c’était quand il a appelé Brian Windhorst. Ce mec le suit depuis le lycée, il l’a couvert avec respect pendant des années, et il a profité de l’affaire Pat McAfee pour s’en prendre à lui. »
Une rivalité médiatique qui dépasse le cadre sportif
Stephen A. Smith a poursuivi en revenant sur la fameuse séquence qui a mis le feu aux poudres la saison dernière. Leur confrontation en bord de terrain, devenue virale, a marqué un tournant dans leur relation déjà fragile. « C’est la seule fois où tu l’as vu vraiment aller contre quelqu’un comme ça », a ajouté Smith. « Après mon monologue de 18 minutes, on m’a dit qu’il ne parlerait plus jamais de moi. Mais j’ai des preuves, à tout moment, n’importe où. »
L’analyste vedette a ensuite justifié ses propos sur Bronny James, insistant sur le fait qu’il n’a jamais voulu manquer de respect au jeune joueur. « LeBron avait tort et il aura toujours tort », a-t-il martelé. « Quiconque connaît un minimum le sport sait que je n’ai rien fait de mal à ce jeune homme. Mais me dépeindre comme quelqu’un qui attaque un enfant parce que je n’aime pas son père, c’est bas. »
Cette querelle révèle surtout la sensibilité qui entoure tout ce qui touche à la famille James. LeBron, en père protecteur, n’a pas toléré qu’on remette en cause la légitimité de son fils, qu’il estime avoir mérité sa place en NBA. Pour lui, la ligne a été franchie, et il était normal de réagir.
Stephen A. Smith, de son côté, assume pleinement sa position et refuse de s’excuser. Selon lui, son rôle est d’analyser sans favoritisme, même lorsqu’il s’agit du fils d’une légende vivante. Une posture qui alimente encore davantage la polarisation du débat dans les médias américains.