NBA – La blessure de LeBron James détaillée, des inquiétudes aux Lakers ?

LeBron James, star des Lakers
ESPN (DR)

Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport

Pour la première fois en vingt-trois saisons, LeBron James n’était pas sur le parquet lors de la soirée d’ouverture. À 40 ans, la superstar des Los Angeles Lakers fait face à une blessure rare dans le monde de la NBA : une sciatique du côté droit. Une gêne persistante qui l’a tenu éloigné des entraînements et des matchs de présaison, soulevant de nombreuses interrogations sur sa santé à long terme.

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Le diagnostic, révélé par Shams Charania d’ESPN, a confirmé que James serait absent plusieurs semaines. Le quadruple champion NBA, qui n’a plus foulé les parquets depuis le cinquième match des playoffs 2025, pourrait manquer tout le début de saison. Si les Lakers ont appris à composer sans lui dans le passé, cette absence reste un coup dur pour une équipe en quête de stabilité autour de Luka Dončić.

Pour mieux comprendre cette blessure, The Sporting News a consulté le docteur Michael S. George du KSF Orthopaedic Center de Houston. Selon lui, « la sciatique, souvent appelée radiculopathie lombaire, désigne une irritation nerveuse causée par une compression dans la partie inférieure de la colonne vertébrale ». Cette affection peut provoquer des douleurs aiguës, des engourdissements ou encore une faiblesse musculaire au niveau des jambes.

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Une blessure rare mais maîtrisable pour LeBron James

« Les nerfs issus de la colonne lombaire peuvent être comprimés par des hernies discales ou un rétrécissement des canaux nerveux, ce qui entraîne une pression directe sur les nerfs », précise le spécialiste. « Cela peut causer des douleurs intenses dans le bas du dos, les fesses et les jambes. Dans certains cas, le nerf sciatique lui-même est irrité par les tissus environnants, comme le muscle piriforme, entraînant des symptômes similaires. »



Les traitements les plus courants incluent le repos, la physiothérapie, les anti-inflammatoires et, dans les cas les plus graves, des injections de corticoïdes. La chirurgie reste une option de dernier recours, réservée aux patients présentant une compression mécanique durable. D’après une étude publiée en 2016 dans Sports Health, la majorité des joueurs NBA traités sans opération retrouvent leur niveau de performance initial, tandis que ceux passés par la chirurgie connaissent souvent une baisse temporaire avant de revenir à leur rendement habituel.

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Pour LeBron James, la durée d’indisponibilité dépendra de la gravité de l’irritation nerveuse. Les Lakers devraient adopter une approche prudente, conscients que toute précipitation pourrait compromettre la suite de sa saison. À son âge, la gestion du corps devient un art en soi, et chaque minute de jeu se négocie avec la sagesse d’un vétéran.

La franchise californienne espère surtout éviter une rechute, car si la sciatique peut être traitée efficacement, elle demande une rééducation méticuleuse. Et pour un joueur qui entre dans sa 23e campagne NBA, la priorité n’est plus seulement le retour sur le terrain, mais la préservation de ce qu’il représente encore : un symbole de longévité et d’excellence.

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