Par Rédaction | Sport
L’absence de LeBron James pour le début de saison pourrait bien changer la dynamique des Lakers. Touché par une sciatique du côté droit, le quadruple champion NBA manquera les premières semaines de compétition. Un coup dur à première vue pour Los Angeles, mais certains observateurs y voient au contraire une opportunité déguisée. Et si ce contretemps permettait à la franchise de mieux se structurer autour de Luka Doncic ?
L’équipe californienne, qui nourrit des ambitions de titre, devra apprendre à avancer sans son leader historique. Avec un effectif remodelé et une hiérarchie en construction, cette période sans LeBron pourrait accélérer l’adaptation des nouveaux cadres. Luka Doncic, désormais visage principal du projet angelino, aura ainsi les clés du jeu entre les mains dès les premiers matches, avec la mission de faire tourner une attaque pensée pour lui.
« Il va revenir à la mi-novembre, et honnêtement, je pense que ce pourrait être une bénédiction déguisée pour permettre à Luka de trouver son rythme », a expliqué Chandler Parsons dans l’émission Run It Back de FanDuel. « Ça lui laisse le temps de développer son alchimie avec ses coéquipiers. » Une analyse partagée par plusieurs anciens joueurs, convaincus que ce laps de temps sans James pourrait renforcer la cohésion interne avant que les grands défis ne commencent vraiment.
Une redistribution des rôles bénéfique à Los Angeles
À 40 ans, LeBron James reste un joueur d’élite capable d’évoluer à un niveau All-NBA. Mais ses responsabilités pourraient naturellement évoluer à son retour. L’idée de le préserver pour les moments-clés tout en laissant Luka Doncic s’imposer comme le véritable moteur offensif de l’équipe séduit le staff et les observateurs. Parsons poursuit : « Je pense que ça lui laisse plus de temps pour s’imposer dans le système offensif. Des gars comme Austin Reaves vont pouvoir se mettre en route plus tôt, et LeBron, à ce stade de sa carrière, aura toujours un rôle important, mais différent de ce qu’on a connu avant. »
Les Lakers disposent donc d’une opportunité rare : trouver un équilibre sans dépendre entièrement de leur superstar. Cela pourrait aussi permettre à des joueurs de rotation, comme Reaves ou Deandre Ayton, de gagner en responsabilités et en confiance. Dans une conférence Ouest surchargée de talents, l’enjeu est clair : bâtir une identité collective capable de rivaliser même en l’absence d’un vétéran légendaire.
Si cette période sans James se passe bien, le retour du King n’en sera que plus fluide. Il pourrait alors se concentrer sur la distribution, la lecture du jeu et le leadership, plutôt que sur la nécessité d’assumer une charge offensive colossale. Un scénario qui s’inscrit parfaitement dans la stratégie de longévité qu’il évoque depuis plusieurs saisons.
En somme, cette blessure n’est pas qu’une contrainte. Elle pourrait bien servir de catalyseur à une transformation nécessaire pour Los Angeles, où la transition vers l’ère Doncic semble s’amorcer plus vite que prévu. Et si, paradoxalement, c’était en son absence que LeBron James préparait le mieux son ultime quête pour un 18e titre ?