Par Rédaction | Sport
Pour sa grande première sous le maillot des Lakers, Marcus Smart espérait marquer les esprits par son intensité et son leadership. Mais face aux Warriors, c’est pour une toute autre raison que son nom a envahi les réseaux sociaux. Accusé de “flopper” à répétition, l’ancien joueur de Boston a déclenché la colère des fans de Golden State, qui n’ont pas manqué de le pointer du doigt pour ses “simulations” tout au long de la rencontre.
Dans une soirée déjà compliquée sans LeBron James, les Lakers se sont inclinés 119 à 109 face à une équipe de Golden State plus en rythme et mieux organisée. Pour Smart, censé incarner la nouvelle âme défensive de l’équipe, les débuts ont viré au cauchemar. Plusieurs séquences virales l’ont montré s’effondrant exagérément au contact de Stephen Curry ou Jonathan Kuminga, déclenchant rires et indignation sur les réseaux sociaux. « Marcus Smart doit être arrêté. Cet homme n’a aucune honte », a écrit un fan des Warriors, tandis qu’un autre ironisait : « Il mérite un Grammy pour son jeu d’acteur. »
Des débuts manqués sous les couleurs pourpres et or
Les images les plus commentées montrent notamment Smart s’écroulant après un léger contact avec Curry, ou poussant ce dernier au sol avant de se tourner vers les arbitres, l’air innocent. Pour beaucoup, ce comportement est indigne d’un vétéran censé apporter de la rigueur à Los Angeles. « Il essaie de blesser Curry, encore une fois. Il devrait être expulsé du match », s’est insurgé un autre supporter de Golden State, faisant écho à leur rivalité passée.
Statistiquement, Marcus Smart n’a pas brillé : 9 points en 23 minutes, sans rebond ni passe décisive, mais avec quatre fautes personnelles et trois ballons perdus. Des chiffres bien loin des attentes pour un joueur recruté pour 11 millions de dollars sur deux saisons, censé renforcer la défense extérieure et le mental collectif de Los Angeles. Sa prestation a contrasté avec celle de Stephen Curry, plus sobre mais efficace, auteur de 23 points et quatre passes dans une victoire maîtrisée des Warriors.
Le staff des Lakers, dirigé par JJ Redick, espérait sans doute que Smart apporterait son énergie et sa combativité sans tomber dans ses excès habituels. L’ancien Celtic a toujours eu une réputation de joueur dur, voire provocateur, mais ce début de saison illustre les limites d’un style parfois trop théâtral pour être productif. Revenir d’une blessure tout en s’intégrant dans un nouveau groupe demande du temps, mais la franchise attend plus de son vétéran.
Pour l’heure, Smart doit composer avec la pression médiatique et la méfiance grandissante des fans adverses. S’il veut s’imposer à Los Angeles, il devra prouver que son intensité peut se traduire par des arrêts défensifs réels et non par des gestes controversés. Avec un LeBron James encore absent et un Luka Doncic déjà sous forte charge de travail, les Lakers auront besoin de stabilité, pas de polémiques.